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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1910

  • Rue Pothier : Autrefois rue de "L'Ecrivinerie" car elle abritait une corporation d'écrivains, et ce, avant l'invention de l'imprimerie. Elle portera le nom de rue Pothier en 1910 à l'occasion de travaux pour "démasquer" le bâtiment de la Préfecture. Dans cette rue, on peut admirer la Salle des Thèses.


  • Immeuble de la Bourie Rouge : L'immeuble a été bâti en 1910 d'après les plans de l'architecte Léon Hénault. L'ascenseur, non prévu dans les plans, est probablement l'un des premiers réalisés Orléans. Gravement endommagé par les bombardements de la seconde guerre mondiale, il a fait l'objet d'une reconstruction à l'identique.


  • Fêtes de Jeanne d'Arc 1910. Un homme déposera au pied de la statue de Jeanne d'Arc place du Martroi, une gerbe portant l'inscription : A Jeanne d'Arc, brûlée par l'église. Une bagarre éclate alors et donne le ton de cette fête.  Seront absents du cortège : Les officiers, les sapeurs-pompiers et quelques fonctionnaires ou membres de sociétés. Même la troupe sera interdite de défiler. Cependant, l'après-midi du 8 mai, l'armée participera, sur la place du Martroi, à l'hommage militaire à Jeanne d'Arc.


  • Extraction du sable de Loire : Dès 1910, les dragues mécaniques entrèrent en action et l’extraction sera vraiment industrielle après la dernière guerre pour répondre aux besoins de (re)construction. Mais cette extraction à tout va entrainera un abaissement du lit de la Loire. A partir de 1993, l’administration interdira la drague dans le lit mineur de la Loire (cavité que le fleuve remplit normalement).


  • Les bateaux lavoirs : Sur les quais d'Orléans (rive droite), vers 1910, existent une dizaine de bateaux lavoirs et environ 450 places pour les "laveuses". Quai du Châtelet : Le Saint-Nicolas, le Saint-Aignan, le Saint-Pierre, le Saint- Donatien. Au-delà du pont Royal : Le Saint-Laurent, le Notre-dame-de-Recouvrance, le Notre-Dame- de-Bon-Secours, le Saint-Paul.


  • Tourelles : Dans les années 1910, la ville d’Orléans et le Conseil général du Loiret font le vœu de reconstruire le fort des Tourelles, emblème de la délivrance de la cité par Jeanne d’Arc en 1429. Le débat entre les partisans et les détracteurs du projet dure une vingtaine d’années, et finalement, la reconstruction n’aura pas lieu.


  • 4 aéroplanes à Orléans : 26 octobre 1910. Les quatre aviateurs Béji, Bielovucic, Paillette et Blanchard (voir photos) planifient un vol Bourges-Paris, avec escale à Orléans pour faire le plein d’essence. Ce 26 octobre, vers 9:15, Béji survole Orléans avec son biplan Voisin. Il se pose aux Groues et est inquiet de ne pas voir Bielovucic qui était parti de Bourges bien avant lui. Inquiétude de courte durée, Bielovucic arrive en voiture et explique qu’il s’est posé à Olivet pour des raisons techniques. A 10:30, Brégi redécolle au-dessus d’une foule nombreuse et met le cap sur Paris. Lire la suite.


  • Anniversaire du combat du 11 octobre 1870 : 9 octobre 1910. Orléans, Fleury les Aubrais. Il y aura deux cérémonies : Une releigieuse et une, laïque, et ce, en raison de l'intransigence du maire de Fleury-les-Aubrais, Monsieur Rolland. Donc, un service religieux sera donné à 13:00 en l'église de Fleury-les-Aubrais. A 14:15, le cortège se forme pour se rendre à la Sablière, monument ossuaire de Fleury-les-Aubrais. Dans le cortège, on trouve : Les enfants des écoles, la fanfare des Aydes, les sociétés de Fleury-les-Aubrais, la gendarmerie à cheval et les conseils municipaux de Fleury et Orléans. A l'arrivée à la Sablière, coup de tonnerre : Le maire de Fleury fait interdire la présence du curé de Fleury-les-Aubrais et ce dernier est éconduit.


  • 1910. Escale à Orléans : A l’occasion d’un raid aérien entre les villes de Paris et de Bordeaux, Jean Bielovucic va décrocher le record du monde de cross-country aérien avec escales, à bord d’un biplan Voisin tout en métal, en tissu Continental et disposant d’un moteur Gnome. Le 29 août 1910, je tout jeune aviateur Bielovicic, décolle d’Issy-les-Moulineaux  et survole les Invalides et la tour Eiffel. Fort de cet exploit, il envisage de rejoindre Paris à Bordeaux avec son aéroplane. Sa première étape sera Orléans. Peu avant son départ, il télégraphie à l’Aéro-Club des Groues afin de connaître l’état du terrain. Ce jeudi 1er septembre, il décolle d’Issy-les-Moulineaux à 17:55. Après deux tours de piste, il s’élève à 400 mètres et met cap au sud. Lire la suite.


  • Sylvain Laroche, dernier décapité à Orléans : 1er novembre 1909, Coullons, Loiret. Sylvain Laroche, garçon de ferme à « La Petite Brosse » est renvoyé par ses patrons. Il décide de se venger. Le 11 novembre, connaissant les habitudes des propriétaires (famille Gitton), il s’introduit dans le grenier à foin, et à l’arrivée de Marie Gitton, alors âgée de 16 ans, il la violente et l’étrangle. Rattrapé par la justice, il est condamné à mort le 27 janvier 1910. L’exécution se tiendra le 27 mai 1910 place du Bel-Air à Orléans. Au même endroit, le 27 juin 1906 avait été décapité Henri Languille. Sylvain Laroche sera le dernier exécuté à Orléans. Lire la suite.


  • Octave Poignard : En 1910, installé 36, rue Verte (Actuelle rue Emile Zola), Octave Poignard était un inventeur de génie. Ami de Louis Blériot, il était passionné de moteurs et de mécanique, autant pour l'aviation que pour l'automobile, les tracteurs ou les machines outils. Lire la suite.

  • Epicerie Au Grand Saint-Marc : Madame et Monsieur Huguet Rémond installent leur belle épicerie Au Grand Saint-Marc au 25, de la rue Saint-Marc vers 1910. Epicerie, mais aussi brosserie et mercerie. A cette époque, déjà, on ratisse large pour attirer le chaland (En ce temps, 5 épiceries cohabitent dans le quartier, toutes disparaitront).

  • Bijouterie Dumand : La bijouterie Dumand ouvre ses portes à Orléans dans les années 1910 au 6, rue Royale.

  • Magasin Dufayel : C'est vers 1910, qu'à l'angle de la rue de la République (N°21) et de la rue des Fauchets ouvre le magasin Dufayel. Succursale du grand magasin parisien du même nom, on y vend tout : Ameublement, luminaires, bijouterie, porcelaines, pianos, billards... Le magasin est spécialisé dans la vente à crédit d'ameublement et d'équipement de la maison. L'enseigne est la première à développer en France le crédit à la consommation moderne. Pour inciter ses clients à effectuer des achats, il propose un crédit après avoir collecté des informations sur ceux-ci auprès des concierges. Un collecteur passe chaque semaine au domicile des emprunteurs pour percevoir le remboursement du crédit. L'activité cessera vers 1930.

  • Epicerie Aux Quatre Saisons : En ce début de 20ème siècle (vers 1910), M. Durand ouvre son épicerie-fruiterie au 3, rue Jeanne d'Arc à Orléans.

  • Epicerie Poitou : C'est vers 1910 que Louis Poitou-Laugier lance son activité d'épicerie au 6, rue de Bourgogne à Orléans. Quelques années plus tard, c'est le marchand de cycles Lucien Tournois qui reprendra les locaux.

Cette année là, en d'autres lieux :

Naissance de l'assurance chômage. Le brevet de pilote aviateur entre en vigueur en France. En raison de sa crue, la navigation est interdite sur la Seine : 250 péniches sont piégées à Paris.

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