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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1880


  • De la rue Courcaille, on pouvait rapidement accéder à la rue de la Pierre Percée par une petite rue disparue : La rue Bouche Pénil.  Rue au nom évocateur qui avait la même fonction "sociale" que la rue Courcaille. Cette rue Bouche Pénil sera supprimée vers 1880, lors des grands travaux de réaménagement du quartier (Halles Châtelets).


  • Rue Jousselin : La rue devient rue Jousselin en 1880 suite à une délibération du conseil municipal.


  • Rue de Gaucourt : La rue est percée en 1880 à travers vignes et champs du clos Les Champs Requiem. Elle porte le nom de Raoul de Gaucourt, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et gouverneur d'Orléans.


  • Rue de Patay : Autrefois rue de la Grenouillère, ce simple chemin traversait le domaine de La Grenouillère. Lors de la création du quartier, en 1878/1880, la rue de Patay sera percée pour aboutir à la nouvelle Place Dunois et longer le grand parc à fourrages de l'armée. La rue porte ce nom en souvenir de la bataille de Patay (1429).


  • Rue de Xaintrailles : La rue suit le tracé d'un ancien modeste sentier. Elle deviendra rue de Xaintrailles vers 1880 lors de l'aménagement du nouveau quartier. Elle porte le nom de (Jean Poton), seigneur de Xaintrailles, gentilhomme de Gascogne, maître de l’Écurie du roi, bailli de Berry, sénéchal du Limousin et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Il prit part à la guerre de Cent Ans et en particulier à la bataille de Verneuil (1424).


  • Rue du Parc : Autrefois rue des Closiers, cette rue campagnarde traversait jardins, clos et petites propriétés. Elle prit le nom de rue du Parc en 1880 lorsque le 5ème corps d'armée fit construire sur sa partie Nord le parc d'artillerie et d'habillement de la 5ème région.


  • La Chapelle Saint-Jacques : La Chapelle Saint-Jacques est vraisemblablement construite à la fin du 15ème siècle à l'initiative des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Son style gothique flamboyant est admirable et une foule de sculptures et de symboles liés au pèlerinage de Compostelle ornent ses murs. Cette magnifique chapelle de pierres ciselées est déplacée lors de la construction des Halles Châtelet dans les années 1880 et installé dans le jardin de l’hôtel Groslot.


  • L'église Saint-Euverte : En 1880, les Frères des Écoles chrétiennes s'y installent et ouvrent un pensionnat d'enseignement primaire et primaire-supérieur. En 1893, se rajoute un pensionnat d'enseignement secondaire. En 1938, le pensionnat est racheté par l’évêché. A ce jour, c'est encore un établissement d’enseignement privé catholique.



  • Cafés Fouqueau Guyot : Vers 1880, les cafés Fouqueau-Guyot s'installent au 34, rue des Grands-Ciseaux à Orléans. Cette rue qui n'existe plus correspond à l'actuelle rue Etienne Dolet.

  • Charcuterie Traploire-Merlet : Vers 1880, la Charcuterie Traploire-Merlet s'installe au 12, rue de la Cholerie à proximité des nouvelles Halles Châtelet.

  • Droguerie Poinceau : Henri Poinceau installe sa droguerie au 6, rue des Carmes  à Orléans vers 1880. Sangsues en gros, poudre Pinguet, remède du Calvaire...

  • Epicerie Girma : L'épicerie Girma s'installe vers 1880 au 5, rue du Colombier à Orléans. On y trouve eaux minérales, pain, pâtes, farine, vermicelles, sucres et sels.

  • Epicerie Rolland-Vollant : Rolland et Vollant installent leur épicerie au 21, rue des Carmes  à Orléans vers 1880.

  • Graineterie Charpignon : Dans les années 1880, M. Charpignon installe sa graineterie au 5, rue des Carmes. On y trouve toutes les graines : Graines forestières, graines d'arbres, de légumes secs, de fleurs et potagères

  • Insecticides Chertier : Installée depuis 1880 au 232, rue de Bourgogne, la maison Chertier fabrique des insecticides pour puces, punaises, cafards et des produits de dératisation.

  • Bazar Musical : Le bazar musical s'installe à Orléans vers 1880 au 200, rue de Bourgogne. On peut y acheter ou louer des instruments de musique. On y trouve aussi des partitions, des méthodes de solfège, des chansonnettes, des cordes et des fournitures de lutherie.

  • Corsets Rigolet : Madame Rigolet s'installe au 39, rue Royale à Orléans vers 1880. Elle vendra des corsets, des ceintures et des jupons. Un seul slogan : La maison ne fait que le corset véritable baleine.

  • Machines à Coudre Villevé : La maison Villevé s'installe au 62, rue Royale à Orléans vers 1880. On y vend et loue des bicycles, des tricycles, des vélocipèdes et des machines à coudre.

  • Quincaillerie Jouvellier : En 1880, le dépôt de Zinc de La Vieille Montagne occupait une bonne partie de la rue de la Lionne à Orléans. On y trouvait une multitude d'articles et de métaux.  Cuivres, étains, plombs, tôles, fers-blancs, lits en fer, chauffages, bascules, carreaux de faïence, outils et articles de ménage.

  • Sellerie Le Guévellou : C'est vers 1880, que le maison Le Guévellou s'installe au 70, rue Bannier à Orléans. On y fabrique des selleries et harnachement pour civils et militaires.

  • Vêtements Aux Travailleurs

Cette année là, en d'autres lieux :

Le 14 juillet devient fête Nationale. Edison obtient le brevet des ampoules. La Loi supprime l'obligation du repos dominical.

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