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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1907

  • Pont Joffre : Le pont sera construit entre 1896 et 1907.  Le but premier vise à assurer le franchissement de la Loire par les tramways de Sologne. Ce pont possédait sept arches en pierre et des piles relativement minces. La pose de la première pierre a lieu le 14 mai 1905 alors que la foire exposition bat son plein et que le pont est presque terminé ! L'inauguration officielle aura lieu le 23 juin 1907 et la réception définitive le 12 avril 1908. Il sera renommé pont Nicolas II en 1914 sous la mandature de Fernand Rabier et ne prendra son nom de pont du Maréchal Joffre qu'en 1931. Le pont initial sera détruit le 16 juin 1940 à l'arrivée des Allemands à Orléans. Les travaux de restauration démarreront en 1955 pour se terminer en 1959.


  • Fêtes de Jeanne d'Arc 1907. Suite à la séparation de l'église et de l'état en 1906, les rapports sont tendus entre la mairie et l'évêché. Or, le conseil municipal autorise la participation au défilé de la loge maçonnique Etienne Dolet. Mgr Touchet, évêque, se refuse à participer aux festivités et reporte la cérémonie religieuse au 12 mai (10 000 personnes y assisteront). Le jour du 8 mai, les magasins ferment mais, la foule sera nombreuse pour assister au défilé des francs-maçons. Ce défilé restera dans l'histoire sous le nom de : Promenade des Acacias. Chaque franc-maçon y portait simplement son insigne en boutonnière, une branche d'acacias...


  • Député cascadeur : Le 11 octobre 1907, Fernand Rabier, député d’Orléans, après un court séjour à Biarritz, prend le train rapide de nuit pour rejoindre notre bonne vieille ville d’Orléans. Il voyage seul et en première classe. Profitant de ce temps pour se reposer, il s’assoupit dans son compartiment. Chemin faisant, un besoin pressant l’oblige à quitter sa banquette pour se rendre aux lavabos. Certainement mal réveillé, il marche dans le couloir du train, ouvre une porte donnant sur la voie et plonge dans le vide. A une vitesse de 70 km/h, il est projeté sur le sol humide. Par miracle, il ne sera que légèrement blessé. Il marche alors jusqu’à une maison de garde-barrière et reçoit les premiers soins. Se faisant prêter une lanterne rouge, il fait arrêter le train suivant et s’en repart.


  • Incendie du Bazar " à la Ville d'Orléans" : Le 29 novembre 1907, en pleine nuit, au 27, de la rue Bannier, un terrible incendie détruit le bazar "à la Ville d'Orléans". L'alerte est donnée par deux allumeurs de becs de gaz qui rentraient de leur travail. Des échelles de fortune sont rapidement posées pour permettre le sauvetage des personnes présentes (M. Boullier et sa famille). Les dégâts sont importants car, les étages se sont écroulés. Aucun mort n'est à déplorer et l'origine du feu restera inconnue.


  • Démolition de l'Octroi de Saint-Marceau : Le 23 mai 1907, par une délibération du Conseil Municipal, il est décidé de démolir le bureau de l'Octroi à Saint-Marceau. La construction en métal, très en vogue à la fin du 19ème siècle, était communément appelée : La cage aux singes. Le futur acheteur de la structure se devra d'enlever tous les déblais provenant de la démolition et de remettre le sol à niveau. La mise à prix était de 100 francs. Un habitant du quartier proposa de transférer cette structure métallique au jardin des Plantes, afin d'en faire un kiosque à musique. Lettre morte, le petit bâtiment sera offert à la Société des Courses, déplacé à l'Ile Arrault où il fera office de buffet couvert.

Cette année là, en d'autres lieux :

Louis Blériot réalise son premier vol à Bagatelle à bord d'un monoplan de sa fabrication. course automobile Pékin-Paris.

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