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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1860

  • Fontaine du Jardin des Plantes Il s'agit d'une réplique d'une fontaine installée à Paris dans le jardin Villemin. Cette fontaine a été exécutée en 1860. Deux autres fontaines du même type sont installées place Sainte-Croix à Orléans. Deux nymphes (Néréides) de la mythologie grecque soutiennent une vasque sur laquelle se tient un enfant assis sur un dauphin. Au pied de la vasque, on aperçoit deux tortues.


  • Bas-Reliefs de la statue de Jeanne d'Arc : Le 7 mai 1860 les fêtes de Jeanne d’Arc commencent  dès 20h00, par la marche aux flambeaux. Le lendemain, le panégyrique (discours élogieux) de Jeanne a été prononcé par l’abbé Freppel, professeur d’éloquence à la Sorbonne. Après la cérémonie religieuse, le cortège s’est mis en marche vers la place du Martroi et a fait halte devant la statue de la Pucelle. Les autorités ont formé un cercle dont Mgr l’évêque occupait le centre et, le voile bleu constellé d’étoiles d’or qui recouvrait les quatre premiers bas-reliefs de Vita-Dubray a été enlevé (Face Sud). En 1861, on inaugurera les six autres reliefs.


  • Les Minimes. Le 26 avril 1612, les Minimes obtiennent de la ville d'Orléans le terrain des Buttes des arbalétriers et des arquebusiers, situé rue d'Illiers, et s'y installent en 1613. La première pierre du monastère est posée en 1615 et, en 1626 l'évêque, Mgr de l'Aubespine, bénit la nouvelle chapelle. En 1788 la communauté loue les locaux à la municipalité puis les religieux quittent les Minimes et s'installent, jusqu'en 1790, rue des Pastoureaux. Pendant la Révolution, le couvent devient maison d'arrêt puis il est vendu et on y établit en 1801 une filature de coton, puis une fabrique de couvertures. Vers 1830, l'église devient le local de la Bourse de commerce. En 1842 un pensionnat de garçons prend possession des locaux. En 1860 s'y installe le petit séminaire de Sainte-Croix qui, en 1906, quitte les Minimes pour se réfugier peu après rue du Colombier. Après avoir servi de caserne, les locaux sont utilisés par le service des Archives du Département du Loiret. Après les bombardements de juin 1940, la chapelle est reconstruite. Le cloître des Minimes est situé Passage du chanoine Chenesseau.


  • Chevillote à Orléans : En 1860, Eugène Chevillote, commerçant ambulant, prospecte bars et cafés pour placer son matériel (comptoirs et arrières comptoirs). Rapidement, percevant le potentiel, il installe un magasin à Saint Jean le Blanc. Le billard, autrefois privilège royal, se démocratise. Les clubs se multiplient et les tables fleurissent aussi chez les cafetiers. La production de billards s'intensifie et la maison Chevillote perdure et acquiert une renommée jamais démentie en France comme à l'étranger. Dans les années 70', Le billard entre chez le particulier et la société profitera de cette mode.


  • Chemiserie Champigny : C'est vers 1860 que la Chemiserie Champigny s'installe au 28, place du Martroi à Orléans. Ici, on confectionne à façon et on peut amener son propre tissus !

  • Chocolaterie Proust-Gosme : Ancienne maison Chariot, la chocolaterie Proust-Gosme était installée à Orléans au 11, rue Sainte-Catherine dès les années 1860. On y vendait du chocolat, mais aussi des liqueurs et de l'eau-de-vie.

  • Clouterie A la Levrette : La clouterie A la Levrette ouvre ses portes vers 1860 au 68, rue Royale à Orléans. Fil de fer, clous, pointes, boulons et même plomb de chasse  et douilles pour fusils y sont proposés.

  • A l'ancre de miséricorde : La clouterie Dubois-Labarre était située au 8, rue Royale à Orléans dès les années 1860. On y vendait des articles de pêche, des clous, du fil de fer et des plombs de chasse.

  • Cycles Vannier : Les cycles Vannier s'installent au 33, rue Bannier à Orléans vers 1860. On y vend des bicyclettes Françaises et Anglaise.

  • Draperie Proust :  Proust et Bertrand s'installent dès les années 1860 au 82, rue des Carmes.  On y vend des lainages, des voiles, de la draperie et on y fabrique des blouses et des couvertures.

  • Ferrailleur Vidalenc : La boutique s'installe vers 1860 au 92, quai du Châtelet à Orléans. Ici, on vend et achète : Ferrailles, fonte, tôles, cuivre, plomb, zinc, étain et enclumes.

  • Graineterie Aux Palmiers : C'est vers 1860 que la Graineterie Aux Palmiers s'installe au 82, rue Royale. On y trouve des graines de fleurs, des graines forestières ou potagères, des oignons, des pots, des outils de jardinage.

  • Horlogerie A la Grosse Horloge : L'horlogerie s'installe à Orléans, vers 1860, au 48 rue Royale.

  • Orgues et Harmoniums : Vers 1860, le magasin Orgues et Harmoniums s'installe au 97, rue Bannier à Orléans et ouvre de midi à 2 heures !

  • Librairie Vaudecraine : La librairie et papéterie de Gustave Vaudecraine s'installe au Place du Martroi à Orléans vers 1860. Une deuxième boutique existe au 2, rue Saint-Anne.

  • Mercerie Baudichon : La Mercerie Baudichon s'installe vers 1860 au 50, rue Royale à Orléans.

  • Meubles Boucheron : C'est vers 1860 que M. Boucheron s'installe au 61, rue Bannier à Orléans.  Ce dernier fabrique meubles, chaises, fauteuils et banquettes.

Cette année là, en d'autres lieux :

Nice et la Savoie redeviennent française. Eiffel, à la demande de la Cie d'Orléans, construit des ponts sur la ligne Brive-Toulouse, entre autres à Capdenac et Floirac.

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