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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1848

  • Commandant de-Poli : Le soir du 25 février 1848 une foule d'émeutiers, composée de chômeurs, d'alcooliques et d'enfants se retrouve rue Bannier avec pour objet d'atteindre la gare et de piller les magasins. Affolés, les employés de l'Octroi de la rue Bannier ferment les grilles et bloquent la rue. Débordé par la foule, l'un des employés file à la Mairie pour demander de l'aide. Une patrouille commandée par le "Commandant de Poli" arrive à la rescousse. La foule s'enfuit à la vue des soldats, mais un pétard éclate. La rumeur se repend comme une trainée de poudre : On nous tire dessus ! Aussitôt, les émeutiers jettent sur la patrouille tout ce qui leur tombe sous la main. Le commandant de Poli, au lieu d'ordonner l'assaut, s'avance seul vers les émeutiers, épée au fourreau, et arrive à tous les calmer avec calme et courage. La foule commence à se disperser dans le calme, mais deux pavés venus de nulle part le frappent au visage et à la poitrine. Il se relève, maintien sa troupe et finit par disperser la foule sans autres incidents.  8 jours plus tard, il meurt de ses blessures.


  • Rue Etienne Dolet : Le conseil municipal de novembre 1848 renommera cette rue : Etienne Dolet. Dans l'un des angles de la rue se dresse la Tour-de-Guet toute parée de briques rouges.


  • Place Gambetta : En 1848, on y installe le bassin à l’occasion de la venue de Napoléon III. Orné d’une fontaine monumentale avec en son centre la statue de Louis Roguet : La République. La statue sera modifiée et dénaturée afin de faire disparaitre les mentions rappelant la République (L'inscription "Liberté, Égalité, Fraternité" sera limée) puisque qu’en cette période, c’est Louis-Napoléon Bonaparte qui est au pouvoir. Puis la statue sera déplacée place de la République et remplacée par une nouvelle fontaine en 1874. Le square fut agrémenté d’une pelouse, d’arbres et de bancs.


  • L'église Saint-Samson (Rue Jeanne d'Arc) : 1848 - L'église est détruite pour laisser place au futur Lycée Pothier.



  • Charles Rivière : Charles Rivière est né en 1848 à Orléans. Dès 1903, la cinquantaine passée, il séjourne dans le Morbihan, à Faouët en compagnie de son ami, également peintre, Germain David-Nillet. Là, il se consacre essentiellement à peindre des scènes paysannes, des églises ou des scènes de la vie quotidienne.



Cette année là, en d'autres lieux :

Insurrection parisienne contre Louis-Philippe. Louis-Napoléon Bonaparte président. Le Vésuve entre en éruption.

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