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La Loire à Orléans.
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Ancien Pont
Le pont des Tourelles d'Orléans
C’est le premier pont construit en pierre à Orléans. Jusqu'à l'orée du 11ème siècle, le bois était le matériau le plus utilisé pour la construction des ponts en France et plus particulièrement sur le cours de la Loire. Ce n'est qu'à partir de l'an 1000 que l'emploi de la pierre se généralisa.
1120
Les premiers travaux de construction du pont commencent vers 1120 et s’étalent sur une vingtaine d'années. Le Pont des Tourelles (aussi appelé pont de Jeanne d’Arc après 1429) reliait les deux rives de la Loire, de la forteresse du Châtelet, sur la rive droite, au fort des Tourelles, sur la rive gauche. Il était donc exactement dans le prolongement de la rue des Hôtellerie. Il était divisé dans sa longueur par un îlot formé par la réunion de deux mottes sur la Loire, la motte Saint-Antoine en amont, et la motte des Chalands percés ou des Poissonniers en aval.
Dès l'origine du pont, un hôpital, l'hospice Saint-Antoine et une chapelle, la chapelle Saint-Antoine, furent simultanément élevés sur la motte Saint-Antoine.
14ème siècle
Dès le commencement du 14ème siècle, on avait vu apparaître quelques maisonnettes de pêcheurs sur la motte des Poissonniers.
15ème siècle
Au début du 15ème siècle, une galerie couverte, passant par-dessus la chaussée établit une communication entre les deux bâtiments. Le pont mesurait 331 mètres de longueur et sa largeur variait selon les points entre 9,75 et 10,40 mètres, soit l’un des plus larges ponts du Moyen-Age. Son axe formait une brisure. Le Pont des Tourelles a connu bien des dégâts : Intempéries, inondations, débâcles des glaces, combats et sièges.
1417
Après la défaite d'Azincourt, les Orléanais décidèrent de renforcer les défenses de leur ville et dès 1417 ils firent ériger, sur la motte Saint-Antoine, une grande bastille construite en bois.
1429
On sait que la prise des Tourelles par Jeanne d'Arc, en 1429, a été déterminante pour la levée du siège d'Orléans par les Anglais, mais le pont va perdre 4 arches pendant cette période de combats. Après le départ de l'ennemi, on songea à le remettre en état ainsi que le fort des Tourelles, eux aussi éprouvés. On commença par jeter une passerelle provisoire pour rétablir le passage.
1435
De son origine jusqu'aux années 1434 -1435 il s'est composé de 21 arches dont 14 entre les Tourelles et la motte Saint-Antoine, et 7 entre cette motte et le Châtelet. La débâcle des glaces de 1434-1435 provoqua de graves dégâts et la destruction de plusieurs arches.
1608
Tout au long des périodes qui suivirent, le pont continua à subir des dégradations, principalement du fait des crues et des glaces qui ébranlaient les piles. Ce fut notamment le cas en 1608, 1628 et 1732
1745
Les signes de fatigue se répétant de plus en plus fréquemment, les Orléanais multiplièrent les réparations, consolidations, reconstructions partielles. En 1745, la situation de la section entre le Châtelet et l'Hôpital était si inquiétante qu'il fallut faire appel à des ingénieurs de Paris.
1751
Mais six ans plus tard, en 1751, alors que commençait la construction du Pont Royal, de graves défauts de structure apparurent. Pendant les neuf années que dura l'établissement du Pont Royal, le vieux pont médiéval, à bout de souffle, continua à assurer la liaison entre les deux rives.
1760
En juillet 1760, après que le nouvel ouvrage ait été ouvert à la circulation, sa démolition fut entreprise. La suppression de la forteresse des Tourelles débuta en décembre. Afin de dégager la Loire, on procéda en 1760 et 1761 au déblaiement de l'îlot, déblaiement qui fut achevé en 1762. Seul le Châtelet demeurait encore debout. Il ne devait survivre que quelques années seulement.
La démolition du pont fut faite sur adjudication pour la somme de 10.000 livres, avec abandon des matériaux à l'entrepreneur. Les pieux étaient en chêne noirci jusqu'au cœur, ils étaient d'un beau noir d'ébène, l'on en fit des toises, des règles et des cannes fort recherchées.