Rue Eugène Turbat : La rue sera créée et percée lors des aménagements du quartier entre 1950 et 1960 et prendra son nom définitif en 1953.

Rue du 16 août 1944 : Cette modeste rue du quartier des Blossières sera aménagée entre 1950 et 1960 dans l'ancien Clos des Blossières. La rue sera nommée ainsi en 1953 en souvenir de la libération d'Orléans par les Américains le 16 août 1944 (Ces derniers étant entrés dans Orléans par le faubourg Bannier tout proche).

Rue du Maréchal Leclerc : Rue nouvelle aménagée entre 1950 et 1952. Elle mériterait le nom d'avenue, avec en son centre la jolie place de la Nouvelle-Orléans et la chapelle Notre-Dame-Des-Blossières. La rue sera nommée ainsi en 1953.

Place de la Nouvelle-Orléans : Cette jolie place arborée et végétalisée est aménagée lors de l'installation du quartier des Blossières après les bombardements du quartier en 1944. Autrefois zone de vignobles et de vergers, les travaux se feront entre 1950 et 1952. La place sera nommée "place de la Nouvelle-Orléans" en 1953. La Nouvelle-Orléans (USA) est jumelée avec Orléans depuis 2018.

Bernard Vaussion : l est né en 1953 à Orléans. Le père de Bernard Vaussion est régisseur et sa mère cuisinière dans un château en Sologne. Il a commencé sa carrière à 14 ans chez un pâtissier. À 16 ans, il devient commis de cuisine à l'ambassade des Pays-Bas. Puis, il rejoint l'ambassade du Royaume-Uni comme second. Après avoir fait son service militaire au palais de l'Élysée en 1974, il progresse dans la hiérarchie et devient responsable des cuisines de la présidence de la République en 2005, poste qu'il tiendra jusqu'à 2013.

La piscine sur les quais : Sur le quai du Fort-Alleaume, l'été, la foule était souvent présente. Et pour cause, la piscine, au pied du pont de Vierzon et à fleur d'eau, invitait tous les Orléanais à s'amuser ou se rafraichir, à bronzer ou se faire peur du plongeoir de trois mètres. Construite en 1953, tous les étés, jeunes et moins jeunes s'entassaient dans la file d'attente aux caisses, avant de se changer, passer le terrible pédiluve et rejoindre l'un des bassins. Nombreux sont ceux qui y apprirent à nager à l'aide de harnais moyenâgeux et chacun d'eux se souvient encore de l'odeur des sandwiches au pâté. On comptera jusqu'à 5000 entrées par jour ! La piscine sera détruite en 1976 pour des questions de coût de fonctionnement, mais surtout pour laisser sa place au pont Thinat.

Les Galeries d'Orléans : En 1883, les frères Paris inaugurent leur magasin "Le Grand bazar de l'industrie". Il deviendra "Les Galeries Orléanaises" au début du 20ème siècle. C'est en quelque sorte l'ancêtre de nos supermarchés. On y trouve tout (Sauf de l'alimentation, ce qui ne sera pas le cas plus tard, dans la partie inférieure du magasin dans les années 60). C'était un magasin très chic sur plusieurs étages avec ascenseur. En 1940, les bombes Allemandes détruisent le magasin. Reconstruit, le nouveau bâtiment ouvre ses portes en 1953. Mais ce dont tous les Orléanais se souviennent, c'est la terrasse (Rooftop) qui dominait la ville. On pouvait y boire un verre ou manger une glace dans la Cafétéria le Panamic. L'accès n'est plus accessible depuis 1990.