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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1901

  • Rue Salesses : Ancien chemin vicinal n° 149, la rue sera nommée rue de Salesses en 1901 à la demande de Madame Salesses qui habitait dans le faubourg Bourgogne.


  • Ancien Hôtel des Postes : Le bâtiment est inauguré le 17 juin 1901. Une frise de panneaux sculptés repésentant des timbres de toutes nations, œuvre de Ernest Lanson, décore le deuxième étage. Les statues du fronton sont de Caillot. Mis en service en 1903 (avec seulement une centaine d'abonnés au téléphone à Orléans) et ayant échappé aux bombardements de 1940, le bâtiment, surmonté de sa grande coiffe de fils téléphoniques, restera en service jusqu'en 1963. Imposant et moderne, le grand hall au plafond décoré accueillait les clients pour le courrier et le télégraphe. Une fois détruit, un nouveau bâtiment sera construit juste en face, sur la désormais Place De Gaulle. C'est la Caisse Primaire d'Assurance Maladie qui sera installée sur l'emplacement de l'ancien Hôtel des Postes.


  • Arrivée de l'électricité à Orléans : Jusqu'en 1901 à Orléans, toutes les rues ne sont pas éclairées et celles qui le sont, sont équipées de becs de gaz. Dans les maisons, on s'éclaire à la bougie ou avec des lampes à pétrole. En 1901, les premiers candélabres électriques sont installés rue Jeanne d'Arc, au milieu de la rue, ce qui exacerbera les Orléanais qui trouvaient ces lampadaires encombrants et inesthétiques.


  • Courses Hippiques du 27 mai 1901 : Sur l'ancien champ de manoeuvres de l'Ile Arrault, deux fois par an (Pâques et Pentecôte), ont lieu des courses hippiques, et ce, depuis 1894.  Ce n'est qu'en 1896, que la tribune sera construite. Avec la nouvelle mode des cartes postales, dès cette année là, les cavaliers n'hésitèrent pas à éditer des cartes de leurs exploits. Une course était réservée pour les militaires.


  • Joseph Boineaud : Joseph Boineaud exerçait ses talents de photographe au 40, boulevard Alexandre Martin à Orléans dès la fin du 19ème siècle.  C'est au 225, rue de Bourgogne qu'il installe son atelier et sa boutique de photographe en 1901, et ce, jusqu'en 1906. Grâce à lui, nous disposons de nombreuses photos de la vie Orléanaise en ce début de 20ème siècle.

  • Epicerie Ouvrard : Ce magnifique bâtiment du 14, rue de la République à Orléans, verra ouvrir son premier commerce en 1901. Il s'agira d'une maison spécialisée dans le caoutchouc. C'est en 1905 que Monsieur Paul Laurent reprend les lieux pour ouvrir l'Epicerie Saint-Aignan. L'activité d'épicier est alors en pleine expansion à Orléans en cette période : En 1910, Orléans compte plus de 200 épiceries et débits de boissons pour 72000 habitants !.  Après le décès de M. Laurent en 1912, le commerce est revendu pour finalement être cédé en 1920 à Léon Ouvrard, épicier Parisien. L'adresse est alors réputée pour ses produits fins et de qualité. La famille Ouvrard restera en place jusqu'aux années 1970. Aujourd'hui, c'est une enseigne de vêtements qui occupe les lieux.

Cette année là, en d'autres lieux :

les îles Britanniques sont frappées par une violente tempête qui tue près de 200 personnes

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