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Les boulevards d'Orléans

Boulevards &Faubourgs.

Boulevard Alexandre Martin

Les boulevards d'Orléans

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Boulevard Alexandre Martin à Orléans

Le boulevard est installé sur les fortifications de la 4ème enceinte d'Orléans. A l'origine le boulevard s'étirait de la place Gambetta au faubourg Saint-Vincent. Sous la restauration, le boulevard s'appellera boulevard de Monsieur en l'honneur du frère de Louis XVIII. C'est Alexandre Martin qui, entre 1848 et 1850, fit procéder au nivellement des boulevards et fossés qui deviendront les Mails.

Lors de la création de la nouvelle et première gare en 1843, le boulevard portera le nom de boulevard du Chemin de Fer.

Pourquoi le Mail s'appelle le Mail ?

En 1598, Henri IV, le roi, autorise la pratique du jeu de paille-mail sur les boulevards d'Orléans. Le jeu consistait à frapper une boule avec un maillet pour la faire passer à travers un cercle, le plus souvent formé avec de la paille. Paille étant le nom de la boule et mail le maillet ou marteau. Ce jeu né au 15ème siècle et fort apprécié de Henri II et Louis XIV n'est autre que l'ancêtre de notre golf. Les boulevards, terrains de jeu, s'appelèrent alors les mails.


A l'ouest du boulevard, la gare d'Orléans (initialement appelée l'embarcadère). Ensuite, étaient (sont) présents :


Le Kiosque à musique :

En 1877 sur le boulevard Alexandre Martin, on construit le Kiosque à musique. Le kiosque est surélevé et une belle structure en métal le coiffe. Les constructions métalliques, très à la mode à l'époque fleurissent en ville (Halles Châtelet, gare d'Orléans urinoirs publics...). Le kiosque sera la première de ses constructions. Ici, on s'amuse et on danse sur de la musique essentiellement militaire (131ème RI) et l'harmonie d'Orléans. La guerre de 1940 verra le kiosque endommagé par les bombardements et la structure sera démontée en 1959.


La foire du Mail débutait tous les ans au 1er juin sur le boulevard Alexandre Martin. A sa création en 1804, ce n'était qu'une foire commerciale (faïences, poterie, porcelaines...), mais peu à peu forains et autres montreurs d'ours vont s'y installer.
Le succès est au rendez-vous avec des ménageries, des spectacles, des théâtres ambulants, des magiciens et des petits manèges en bois. Mais la grande attraction restera pour tous : Les séances de cinématographe. Le soir, le spectacle est assuré grâce à l'éclairage au gaz. Après la dernière guerre, de plus grands manèges s'y installeront pour le plus grand bonheur de nos contemporains. Dans les années 70, la foire quittera ces lieux après plus de 150 ans de présence.


Le monument de la Victoire :

Les travaux débutent en 1922 et ce pilier commémoratif en forme de colonne quadrangulaire est inaugurée le 23 novembre 1924 rue de la Gare sous la Présidence du Maréchal Joffre. Mais la sculpture entraine des polémiques : La nudité du poilu et les quatre femmes bien dodues font l'objet de vives critiques. L'artiste devra retoucher plusieurs fois son œuvre qui ne sera achevée qu'en 1929.

En 1960, des aménagements de voirie entraînent le déplacement du monument sur le boulevard de Verdun moins de 100 mètres plus loin. Mais le monument est un monstre monolithique de 137 tonnes. Il faudra près de 3h00 pour le déplacer (temporairement puisqu'il migrera en 1987 sur l'esplanade du souvenir du boulevard Alexandre Martin). Le site accueille aujourd'hui toutes les cérémonies commémoratives des guerres de 14-18 et 39-45.


La caserne Duportail :

Actuelle place Halma-Grand, quartier des Champs Elysées. Auparavant appelée caserne Jean-Jacques-Rousseau puis caserne de l’Etape.

  • 155e régiment d'infanterie

  • 28ème régiment de chasseurs à cheval

  • 45e Régiment d’Artillerie

  • 30e Régiment d'Artillerie

La caserne a été démolie en 1926 pour faire place au quartier "Les Champs Elysées". Le portail sera réutilisé pour l'entrée du futur Parc Pasteur.

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