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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1870

  • L'église Saint-Paterne :  1870, devant l'état déplorable du bâtiment, il faut reconstruire une nouvelle église.


  • Jeanne Jugan  : Les "Petites Sœurs des Pauvres" arrivent à Orléans en 1855 (rue de la Poterne), puis s'installent en 1870 rue Bellébat sous le nom de : Ma Maison. Le romancier anglais Charles Dickens vient visiter une des maisons. En 1849, la congrégation adopte définitivement le nom de Petites Sœurs des pauvres.


  • La Guerre de 1870 à Orléans : Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse. Les troupes françaises sont néanmoins mal préparées et moins nombreuses. Après la défaite de Sedan le 2 septembre 1870 et l’encerclement de Paris le 18 septembre, les prussiens arrivent dans le Loiret par Malesherbes et Pithiviers et marchent en direction d’Orléans. Orléans est envahie et reste sous l’emprise prussienne jusqu’au 9 novembre. L’Armée de la Loire remporte alors la victoire à Coulmiers, contraignant les prussiens à évacuer Orléans. Plusieurs combats et escarmouches auront lieu dans la ville. Lire la suite


  • Le pont des assassins : Guerre de 1870, le 11 octobre, occupation d'Orléans par le corps bavarois et la XXIIe division prussienne. Face aux Prussiens, plus nombreux et mieux armés, les soldats Français se replient derrière la ligne de chemin de fer à Saint-Jean-de-la-Ruelle. Un soldat Alsacien, le chasseur Louis Rossat reste en poste (secteur des Groues) pour protéger la fuite de ses compagnons d'armes. En 1893, on lui érige un monument rue du 11 octobre. D'autre part, un soldat Prussien, vexé d'avoir perdu un duel au sabre avec un soldat Français (Jean-Baptiste Jarlet), le fusille et l’abat à bout portant. C'est de cet événement que tire son nom le « Pont des assassins », qui enjambe la rue du Onze-Octobre.


  • Ballon d'Or : 11 Novembre 1870. Paris est isolée du monde, mais les communications avec le reste du pays doivent être assurées. Le courrier sera donc acheminé par pigeons voyageurs et par ballons captifs. Les trains étant inutilisables en cette période de siège, les halls de gare seront donc mobilisés pour assurer la construction des ballons. Plus de 60 ballons seront utilisés, et certains seront perdus, d'autres tomberont dans les lignes ennemies, mais le ballon Ville d'Orléans (en hommage à la victoire de la bataille de Coulmiers qui a permis la libération d’Orléans) se distinguera. Il finira sa course en Norvège après un périple de 1300 km. Cette aventure hors du commun inspirera quelques années plus tard à Jules Verne son roman L’île mystérieuse.


  • La bataille de Bel-Air : le mont "Bel-Air" est une butte formée par le dépôt des terres issues de la construction de la voie ferrée toute proche. Vignes et arbres fruitiers donne à ce "mont" des allures de campagne. Mais ce mont fut le théâtre de terribles affrontements. En 1870, les Prussiens, après les combats de Loigny, Chevilly et Chilleurs, se dirigèrent vers Orléans pour s'en emparer. Sur le mont, on installa de nombreuses pièces d'artillerie de marine sous les ordres du Capitaine de vaisseau Ribourt. Toute la journée du 4 décembre 1870, les troupes de marine vont tenir tête à l'envahisseur emmené par Frédéric Charles de Prusse. En vain, les soldats Français durent battre retraite dès le soir.


  • Victor Arago, la Bataille des Aydes : En 1870, le 5ème bataillon de Légion Etrangère, environ 1250 hommes est commandé par Victor Arago. Le 30 septembre, le bataillon quitte Tours pour Orléans et les 10 et le 11 octobre 1870, le 5ème Bataillon participe à la défense d’Orléans contre les Prussiens. Les ennemis, sous les ordres du général Von der Tann, se rejoignent derrière les Français et débouchent dans la rue prolongeant le faubourg Bannier. Le 11 octobre, le combat de rue s’engage vers 2 heures du matin et dure toute la journée. Tous les hommes, soldats et officiers font preuve d'un courage exceptionnel. À 17 heures, le commandant Arago est tué.


  • Adolphe Crespin, maire d'Orléans. Durée du mandat : 1870 - 1871. Avoué, puis avocat à Orléans, il sera maire durant la guerre franco-allemande de 1870. Durant cette période, il sera confronté aux exigences de l'ennemi et sa ténacité marquera les esprits. Une rue sera donc renommée en son nom.


  • Fêtes de Jeanne d'Arc 1870. Le plébiscite du 8 mai 1870 est le dernier plébiscite organisé sous le Second Empire. Voulu par Napoléon III, son but est de faire approuver les réformes entamées par le gouvernement et donner une nouvelle constitution au régime impérial. Il s’agit aussi pour l'empereur des Français de conforter sa dynastie. Les fêtes de Jeanne d’Arc seront donc avancées au 7 mai. Il n’y aura pas de panégyrique (discours élogieux) à la cathédrale. En revanche, une nouveauté viendra intégrer la fête traditionnelle : Une course de vélos incluant plusieurs épreuves : Vitesse sur 1000 mètres, lenteur sur 80 mètres et une course pour les dames. Une vingtaine de participants, en costumes élégants participeront à ces épreuves.


  • Brasserie Gavot : La brasserie Gavot, propriété des frères Gavot, démarre son activité en 1870. Sise dans la petite vieille rue du Héron, à deux pas de la Loire, on l'appelle alors aussi la Brasserie du Héron. La marque obtient de nombreuses distinctions lors de concours, s'expose dans les foires et expositions, organise des dégustations et est connue et reconnue dans toute la région. L'entreprise fermera ses portes en 1951.

  • A St-Hubert, armurerie Bourgeois : C'est vers 1870 que l'armurerie Bourgeois s'installe au 1, rue du Tabour à Orléans. On y trouve des sacs à plomb, des poires à poudre, des amorces, des pistolets de poche et des cartouches.

  • Armurerie Souchay : Henri Souchay  ouvre son commerce d'armurerie (Artillerie) au 4, rue Royale vers 1870. Le magasin changera de mains après la première guerre mondiale et survivra jusqu'aux années 1960.

  • Bijouterie Gaujard : La bijouterie Gaujard ouvre ses portes à Orléans dans les années 1870 au 74, rue Royale. On y vendait des bijoux, de l'horlogerie et des Objets d'art. Le bâtiment sera détruit par les bombardements de la dernière guerre et reconstruit après 1945.

  • Bonneterie Angenault-Lesage : La Bonneterie Angenault-Lesage s'installe vers 1870 au 37, rue du Tabour à Orléans. On y fabrique et y vend des articles de bonneterie, de la laine, des gants et des chaussures.

  • Brosserie Bouget : La brosserie Bouget s'installe au 5,7, rue de la Hallebarde à Orléans dans les années 1870. On y fabrique et y vend des balais, des brosses, des pinceaux, des plumeaux et des éponges.

  • Combustibles Durand : L'entreprise Durand "Aux Bornes de Fer" s'installe vers 1870 au 36, Quai du Châtelet à Orléans.  On y vend essentiellement du charbon.

  • Grand Magasin Au Dauphin : Le grand magasin de nouveautés Au Dauphin s'installe au 47, place du Martroi à Orléans vers 1870.

  • Lingerie Fugeray : C'est vers 1870, que Madame Fugeray s'installe au 6, place du Vieux Marché à Orléans pour y vendre ses articles de mode.

  • Mercerie Caillier-Servant : La mercerie-passementerie Caillier-Servant était, dès les années 1870, installée au 3, rue Bannier à Orléans.

  • Métaux Amand Canuet : Amand Canuet s'installe au 1, rue du Petit Puits à Orléans vers 1870.  Il y vend des métaux, du fer et des poids de pendules.

  • Poissonnerie Perron : La poissonnerie Perron s'installe à Orléans au 45, rue Sainte-Catherine vers 1870. Morue, harengs, sardines et maquereaux en sont les spécialités.

  • Porcelaine Rayé-Corneau : Le magasin de porcelaines et de faïence Rayé-Corneau était, dès 1870, installé au 31, rue Bannier à Orléans.

  • Tailleur Auclair : Le tailleur Auclair s'installe au 28, Place du Martroi à Orléans vers 1870.

  • Toiles Chauveau : Le magasin Chauveau ouvre ses porte vers 1870 au 46, rue d'Illiers à Orléans. On y vend ou loue des toiles, des sacs et des bâches.


Cette année là, en d'autres lieux :

Guerre de 1870. Siège de Paris par les Prussiens. 100 000 Parisiens assistent aux obsèques (à Neuilly-sur-Seine) de Noir, journaliste à "La Marseillaise", assassiné par Pierre Bonaparte (cousin de Napoléon III). On frôle l'émeute.

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