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Les places d'Orléans

Les Places d'Orléans.

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Place Saint-Aignan

Centre ville Est.

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places d'Orléans

Place Saint-Aignan à Orléans

La place du Cloître Saint-Aignan était un cimetière jusqu’au 9ème siècle et vraisemblablement le premier cimetière d’Orléans, et ce, depuis l’époque Romaine.


Au 5ème siècle, un premier monastère sera construit : Saint-Pierre-aux-Bœufs. A la mort de Saint-Aignan, son corps sera conservé en ces lieux et Saint-Pierre-aux-Bœufs sera renommé Saint-Aignan (Cloître Saint-Aignan).


Sur la place, on peut encore apercevoir toute proche, la maison dite du Roi, ancien Palais de Louis XI et aujourd’hui propriété privée.

  • Vers 1801, les dépendances de Saint-Aignan sont détruites. Le Théâtre des Variétés est alors aménagé par l'architecte Delagardette. Dans cette maison sont jouées des comédies bourgeoises très prisées sous le premier empire. Puis son activité est abandonnée car il est considéré comme mal situé.



  • La foire de Saint-Aignan était une vieille tradition Orléanaise. La première foire remonterait à l'an 1020 sous le règne de Robert le Pieux (Né à Orléans et fils de Hugues Capet). Il souhaitait une fête pour honorer la mémoire de Saint-Aignan qui sauva Orléans des hordes barbares d'Attila en 451. La date choisie sera le 17 novembre (jour de la Saint-Aignan).


La fête se transforma en foire au fil du temps, foire qui durait plus d'une semaine. Après les dévotions à Saint-Aignan et les concerts de musique, les boutiquiers prenaient place, avec en tête les charcutiers armés d'une multitude de cochonnailles. Le cochon étant presque le thème de la fête, il se déclinait aussi en pains d'épices porte bonheur. Sur le petit cochon en pain, chaque enfant pouvait faire marquer son prénom en sucre. De fait, le pain d'épice de Mélissandre était plus gouteux que celui de Léo.


Autre corporation liée à la foire, les pépiniéristes qui pouvaient exposer et vendre leurs productions. Dès le 19ème siècle la foire prends de l'ampleur, on y trouve pêle-mêle divers corps de métiers allant du Chaudronnier à la mercière en passant par le forain. Dans un esprit festif apparait aussi la course de tonneaux ou course de garçons de café dans la rue de bourgogne. Après 1000 ans de festivités, la foire s'arrête en 1958.

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