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Notre Dame-de-Bonne-Nouvelle (Rue de Bourgogne (actuelle préfecture): 1790 - Après la révolution, les Bénédictins quittent l'église.
Faubourg Saint-Jean : Ouverture de l'école primaire de garçons (école primaire Louis Guilloux).
L'Hôtel de la Motte-Sanguin : L'hôtel est bâti au cours de la Révolution française, sur un site préalablement occupé par des fortifications construites entre 1466 et 1480 et modifiées au 16ème siècle pour accueillir des pièces d'artillerie. L'élargissement du fossé auquel on procède alors dégage de la terre qui sert de remblai où les canons sont disposés pour surplomber les remparts, d'où le nom de motte que prend l'endroit. Devenus inutiles, les fortifications sont détruites au 18ème siècle.
L’abbaye de Saint-Euverte : À la Révolution, le 26 octobre 1790, l’abbaye de Saint-Euverte est supprimée et tous ses biens sont vendus. L’église reste cependant en fonction jusqu’en novembre 1793 puis devient successivement salpêtrière, filature de coton en 1805 et entrepôt des douanes en 1832.
Les Chevaliers du Guet : Crée en 1460, les chevaliers du Guet étaient en charge de la sécurité de la ville, plus particulièrement la nuit (Tapage, insécurité, incendies). La compagnie était composée d'une trentaine d'hommes, effectif insuffisant pour assurer son bon fonctionnement. Peu à peu, les chevaliers du guet perdirent de leur pouvoir et de leur autorité sur les habitants, et de fait, négligèrent leurs prérogatives et devoirs. En 1790, la compagnie du guet sera définitivement dissoute.
La caserne Saint-Charles (Place Saint-Charles) : Construite sur un ancien couvent place Saint-Charles à proximité des quais de Loire. Dès 1790, la Maison Saint-Charles devient tour à tour, maison d'arrêt, caserne et prison militaire pour Autrichiens et Anglais pris les armes à la main.
La filature de coton : Adossée au Château de la Motte Sanguin, s'installe une filature de coton dans les années 1790. L'eau de la Loire est pompée pour alimenter d'immenses chaudières qui fabrique la vapeur. L'entreprise est dirigée par Lord Foxlow qui réside dans le château toujours existant. Près de 1000 personnes travaillent à la filature haute de 6 étages et équipée d'une cheminée de 40 mètres. Mais l’entreprise fera faillite en 1808 par manque de matières premières suite au blocus des Anglais. Lire la suite.
Les grands Carmes. Les grands Carmes vinrent à Orléans vers l'an 1265 et s'établirent sur l'emplacement occupé de nos jours par l’ancien l'Hôpital Général. Ce couvent fut détruit par les Anglais en 1358. Ils construisirent alors un nouveau couvent, rue des Carmes, détruit à son tour par les Orléanais en 1428, lors du Siège. Les Carmes édifièrent ensuite un monastère plus vaste. Leur église, fut démolie, ainsi que le couvent, en 1562, par les Huguenots. Dès 1570, avec l'aide de Charles IX, ils se remirent à l'œuvre et reconstruisirent un nouvel établissement. L'église sera achevée en 1604. Avec la Révolution, les Carmes quittèrent Orléans en 1790. Le couvent, mis en vente fut acheté par l'architecte Lebrun qui le démolit et construisit sur son emplacement un vaste immeuble en bordure de la rue des Carmes.
Les Chartreux. Un Hôtel Saint-Ladre, signalé dès 1112, existait à Orléans aux numéros 74 à 80 bis du Faubourg Bannier. Il accueillait les lépreux de la ville d'Orléans et dépendait du Chapitre de Sainte-Croix. Cette léproserie, ruinée lors des guerres anglaises et en 1562, était, au 17ème siècle totalement délabrée. Louis XIII permit aux Chartreux de Paris de s'y installer. Arrivés à Orléans en 1624, ils entreprirent la construction de leur couvent. La première pierre posée en 1635, on aménagea quelques cellules, le petit cloître et la chapelle Saint-Clair situés en bordure de la route de Paris. Vers 1650 on commença à édifier l'église et le grand cloître. Le tout ne fut achevé que vers 1785-1788. La Révolution survint et les Chartreux quittèrent Orléans en 1790. En 1791, la Chartreuse était vendue. En 1851, les Dames du Sacré-Cœur y ouvrirent un pensionnat mais, celles-ci quittèrent Orléans en 1903. En 1904, la Chartreuse fut démolie et les rues Pasteur et Ladureau tracées sur son emplacement.
Les Minimes. Le 26 avril 1612, les Minimes obtiennent de la ville d'Orléans le terrain des Buttes des arbalétriers et des arquebusiers, situé rue d'Illiers, et s'y installent en 1613. La première pierre du monastère est posée en 1615 et, en 1626 l'évêque, Mgr de l'Aubespine, bénit la nouvelle chapelle. En 1788 la communauté loue les locaux à la municipalité puis les religieux quittent les Minimes et s'installent, jusqu'en 1790, rue des Pastoureaux. Pendant la Révolution, le couvent devient maison d'arrêt puis il est vendu et on y établit en 1801 une filature de coton, puis une fabrique de couvertures. Vers 1830, l'église devient le local de la Bourse de commerce. En 1842 un pensionnat de garçons prend possession des locaux. En 1860 s'y installe le petit séminaire de Sainte-Croix qui, en 1906, quitte les Minimes pour se réfugier peu après rue du Colombier. Après avoir servi de caserne, les locaux sont utilisés par le service des Archives du Département du Loiret. Après les bombardements de juin 1940, la chapelle est reconstruite. Le cloître des Minimes est situé Passage du chanoine Chenesseau.