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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1789

  • Rue du Bœuf-Saint-PaterneC'est dans cette rue, que le 24 avril 1789, éclata l'une des premières émeutes de la Révolution à Orléans. La foule, excitée par le prix du blé, pille et saccage la maison Rime, marchand d'épices et de vin situé au 23, de la rue. Le 29 juillet, trois des agresseurs sont condamnés par la cour prévôtale : M. Ribour, maçon, écopera de 10 ans de travaux forcés, Pierre Borel, scieur de long (bucheron dont le métier consiste à débiter avec une scie des troncs d'arbre dans leur longueur) partira aux galères pour huit années et la belle Thérèse, prostituée, sera emprisonnée durant six ans. Mais avant de purger leurs peines, ils devront être exposés deux heures au carcan. N’oublions pas que cette journée d’émeutes fit près de 100 morts dans la ville, tous transportés vers le cimetière Saint-Jean (Parc Pasteur) dans des tombereaux escortés par la maréchaussée.


  • L'église Notre-Dame-de-Recouvrance : L'église est construite entre 1513 et 1519. Durant la révolution française, le mobilier est pillé et dispersé, les cloches sont retirées. La paroisse est sauvée par les mariniers qui l'adoptent comme chapelle de par sa proximité avec le port de Recouvrance sur la Loire plus en contrebas.


  • L'église Saint-Donatien :  A la Révolution, comme la plupart des églises, Saint-Donatien sera désaffecté.


  • L'église Saint-Euverte : A la Révolution, l'abbaye est supprimée et devient une fabrique de salpêtre.


  • Le Grand Séminaire : En novembre 1789, les biens ecclésiastiques sont saisis et les ordres monastiques supprimés. En 1792, les Sulpiciens refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé, ce qui sert de prétexte à la fermeture du séminaire qui est rapidement transformé en prison pour ecclésiastiques et suspects, puis en atelier de cordonnerie militaire, et en salle de danse. En 1800, l'écuyer Joanny, qui se produit dans les cirques, y installe son manège. Sous la Seconde Restauration, les séminaristes peuvent retourner en 1825 dans les locaux originels.

Cette année là, en d'autres lieux :

Prise de la Bastille. 5 matelots du Bounty désertent à Tahiti. Le Dauphin, fils aîné de Louis XVI, meurt au Château de Meudon.

© Orléans Pratique & Insolite
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