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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1675

  • L'Hôpital de la Porte-Madeleine : Cet hôpital a été construit en 1675 (sous Louis XIV) et était destiné à recevoir les pauvres et les malades. Il a été élevé près de la porte Madeleine, sur l'emplacement de l'ancien arsenal. On lui adjoignit une chapelle en forme de croix latine. Monseigneur Louis-Gaston Fleuriau d'Armenonville, évêque d'Orléans, pose la première pierre de la nouvelle chapelle le 15 avril 1698. La chapelle Saint-Charles, conçue par l'architecte Jacques V Gabriel (1667-1742), premier architecte du roi Louis XV, est édifiée au centre de la cour entre 1713 et 1717. En 1945, les Hospices Civils d'Orléans deviennent le CHRO (le Centre Hospitalier Régional d'Orléans).


  • L'Aumône Saint-Paul ou des filles. Destinée à héberger les pauvres femmes et filles de la ville d'Orléans, c'était une maison de refuge antérieure au 13ème siècle, située dans le quartier de Saint-Paul. Lorsqu'au 14ème siècle Orléans s'agrandit vers l'ouest, Notre-Dame-de-Saint-Paul s’installe au Vieux-Marché, pour reconstruire cet Hospice. En 1555, elle prit le nom d'Aumône des Filles, accueillant les pauvres filles et femmes. En 1675, cette institution fut réunie à l'Hôpital Général d'Orléans. Puis une caserne de gendarmerie et un magasin de farine en utilisèrent les locaux. Ceux-ci disparurent lors des bombardements d'Orléans en juin 1940.


  • L'Aumône Saint-Pouair ou des garçons. L'Aumône Saint-Pouair (c'est-à-dire de Saint-Paterne) était située à l'intersection des rues Bannier et de la Bretonnerie. Elle fut fondée en 1298, par la Confrérie des maîtres écrivains d'Orléans, afin d'accueillir les pauvres et indigents. Détruite en 1428, lors de l'invasion anglaise, elle fut reconstruite en 1437. En 1555, elle prit le nom d'Aumône des Garçons, recevant les pauvres et les jeunes garçons natifs d'Orléans. Ces derniers y étaient logés, nourris et entretenus. On les initiait à différents métiers et on les plaçait chez des maîtres-artisans. En 1613, Fougeu d'Escures fit rebâtir la chapelle de l'Aumône qui avait été dévastée par les Huguenots. A la création de l'Hôpital Général, en 1675, l'Aumône Saint-Pouair fut supprimée et les locaux vendus à l'Hôtel-Dieu d'Orléans.


  • Les Ursulines. A la demande de Mgr de l' Aubespine, les Dames Ursulines de Poitiers envoyèrent à Orléans six religieuses et une sœur pour former un établissement rue de la Bretonnerie, sur l'emplacement occupé aujourd'hui par l'aile occidentale du Palais de Justice. Elles y ouvrirent bientôt un pensionnat de jeunes filles. Elles commencèrent en 1675 la construction d'un vaste monastère et d'une chapelle, le tout terminé cinq ans après. Cette nombreuse communauté fonda à son tour les couvents de Blois (1624), de Beaugency (1629), d'Issoudun (1630) et à Orléans, au sud de la Loire, celui de Saint-Charles en 1656. Avec la Révolution, elles furent expulsées de leur couvent en 1792. Celui-ci devint désormais la Prison d'Orléans qui subsista jusqu'en 1896, date de son transfert rue Emile-Zola. Quant aux Ursulines, réfugiées dès juillet 1792 à Orléans et dans sa banlieue, elles s'installèrent en 1810 au n° 1 du cloître Saint-Aignan (qui allait devenir le grand séminaire en 1909 puis les services de l'évêché en 1980) où elles ouvrirent un pensionnat. Exilées en 1906, elles allèrent alors habiter au 11, de la rue Saint-Euverte (ancien" Petit Saint-Loup) et en 1924 se fixèrent au n° 1 de la rue Pasteur, dans les anciennes dépendances des Chartreux. Mais les bombardements de mai 1944 ayant anéanti cette maison, elles durent quitter définitivement Orléans où elles avaient résidé plus de trois siècles.

Cette année là, en d'autres lieux :

Les Français remportent une victoire navale française contre les Espagnols près du Stromboli. Huygens obtient le droit exclusif "d'avoir fait des montres et horloges d'une nouvelle invention" (un ressort en spirale régule la rotation du balancier) pour une période de 20 ans.

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