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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1911

  • Le Quartier Sonis (Boulevard de Châteaudun) : nitialement appelée quartier de la Boêche, la caserne sera renommée en 1914 en hommage à Louis Gaston de Sonis, officier qui s'illustra et sera blessé (amputé d'une jambe) à la bataille de Loigny en décembre 1870. La caserne, construite en 1911, abritera : Le 30e Régiment d’Artillerie, le 8e Régiment de Chasseurs à cheval, le 2e Régiment de Hussards.


  • Fêtes de Jeanne d'Arc 1911. Une fête de Jeanne d'Arc bien chargée cette année-là, avec le 7 mai une course hippique à l'Ile Arrault, le 8 mai le défilé traditionnel et le 9 mai une fête de l'aviation. Le 8 mai, seront présents au défilé, le maire, Paul Gitton et Mgr Touchet, évêque d'Orléans. La revue militaire sera présidée par le général Ferré en présence des : 46ème, 76ème, 82ème, 113ème et 131ème régiments d'infanterie et les 30 et 32ème régiments d'artillerie. Le soir, feu d'artifice et bal populaire. Cependant, la ville reste divisée entre la Gauche qui applaudit le défilé et la vieille Droite réactionnaire qui l'ignore.


  • Anatole Bailly : Il est né en 1833 à Orléans et mort en 1911 à Orléans. Son père était directeur de l'entreprise de diligences "L'Orléanaise" et sa mère tenait une petite boutique d'épicerie. Anatole Bailly rédige plusieurs manuels, grammaires et dictionnaires de grec et de latin appréciés dans les lycées français à la fin du 19ème siècle. Après la publication en 1885 du Dictionnaire étymologique latin, rédigé avec Michel Bréal, Bailly achève le Dictionnaire grec-français avec le concours d'Émile Egger. Ce dernier ouvrage assoit sa réputation scientifique.


  • L'Alhambra : De 1886 à 1899, un cirque en bois accueille des compagnies itinérantes pendant la fête foraine d'Orléans se déroulant en juin. Pour éviter les démontage et remontage annuels, une structure, de 36 mètres de diamètre et 2 500 places, plus durable (ossature métallique, couverture en zinc, briques), est installée au 15, boulevard Rocheplatte à partir de 1899. Le cirque abritera le cinéma Pathé, une piste de patinage à roulettes, des bals et des spectacles de music-hall. En 1911, le cirque est profondément remanié selon les plans de l'architecte Achille Mothiron et devient le théâtre de l'Alhambra. L'ensemble de style mauresque, évoque les jardins de l'Alhambra à Grenade en Espagne. On y produit opéras, tragédies, comédies et spectacles, le tout avec un orchestre de plus de 50 musiciens. Le succès sera au rendez-vous. Mais le bâtiment est transformé en une grande salle de cinéma parlant baptisée Le Royal Palace en 1933. On y passe des films, mais aussi s'y déroulent rencontres de catch, marathons de la danse, revues locales, fêtes des écoles et réunions politiques. Le cinéma sera entièrement reconstruit en 1974 pour définitivement disparaître quelques années plus tard.


  • L'Apollo Concert : Le casino d'Orléans ouvrira ses portes le 29 mai 1875 au 37, rue de la gare (actuelle avenue de Paris) et se présente sous la forme d'un immense châlet en bois. En 1911, il est détruit et reconstruit pour en faire une salle de concerts (Apollo-Concert puis le Kursaal en 1914). La guerre intervient et l'établissement ne rouvrira ses portes qu'en 1918 (Américan Palace puis l'Appolo-Théâtre en 1922). On y donne des spectacles, des revues, des opérettes et des vaudevilles. On pourra alors y voir Tino Rossi, Marie Dubas ou encore Jean Lumière. Le succès est au rendez-vous, mais en 1938, il se transforme en cinéma : L'ABC, bien connu des Orléanais. La salle sera détruite en 1981, laissant place à un immeuble.


  • Stade de la rue Moine : Le stade de la rue Moine est construit en 1911 sur l'emplacement d'un champ d'asperges.  Il tient son nom simplement parce qu'il se situe rue Moine à Orléans (près du grand cimetière). L'Arago évoluera avec succès en ces lieux. Le record d'affluence sera de 6000 spectateurs. Il sera actif jusqu'en 1976 pour devenir en 2002 le stade Pierre Belleteste.


  • Bénédiction de la Chapelle de Secours : Située rue du Petit-Pont, la chapelle de la Barrière Saint-Marc, sera consacrée le 17 septembre 1911 en présence de Mgr Touchet, évêque d'Orléans. A cette occasion, la rue est décorée de sapins et de fleurs et une estrade fleurie est installée en bordure des vignes voisines de M. Lenormand. Mgr Touchet arrivera vers 16:00 et l'abbé Blanluet remerciera M. Gaudry, donateur du terrain ainsi que les autres donateurs. La cloche sera découverte et la fête prendra fin vers 18:30. La chapelle est située à l'angle de la rue du Petit-Pont et de la rue de la Sente-aux-Veneurs.


  • L'Œuvre Jeanne d'Arc : Créé en 1911 par l'abbé Félix Guillon, l'orphelinat prendra rapidement définitivement place au 62, rue Eugène Vignat à Orléans (Proche de l'ancienne prison). Le quartier sera profondément modifier après les bombardements de la dernière guerre. Les bâtiments seront détruits en 2014 pour laisser place à un ensemble immobilier.



  • Encadrements Roussat : La réputée maison Roussat s'installe en 1911 au 30, rue Jeanne d'Arc à Orléans. On y vend des encadrements, de la miroiterie, des objets d'art, de la porcelaine et des antiquités. L'activité cessera en 1975.

  • La Quincaillerie du Centre : La Quincaillerie du Centre "Gouin Seron" était installée à l'angle de la rue de Bourgogne et de la rue Charles Sanglier en 1911. La marchandise et les matériels en vente y étaient en abondance sur les étalages extérieurs et à l'intérieur de la boutique. Le bâtiment sera fortement impacté par les bombardements de la dernière guerre et sera reconstruit dans un style plus moderne, mais moins chaleureux.

Cette année là, en d'autres lieux :

Premier braquage avec utilisation d'une automobile par Jules Bonnot, Octave Garnier et Raymond Callemin, membres de la bande à Bonnot, au 148 rue Ordener à Paris contre la Société générale.

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