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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1908

  • Rue Serenne : La rue sera aménagée lors de la création du quartier Dunois à la fin du 19ème siècle. La rue sera ainsi nommée en 1908, en hommage à Gabriel Serenne, entrepreneur Orléanais ayant financé la création d'un orphelinat qui porte son nom rue de Lahire (rue voisine) et qui ouvrira ses portes en 1891.


  • Fêtes de Jeanne d'Arc 1908. Le 8 mai, le clergé, l'armée et les autorités défilent sans la présence des franc-maçons. On peut y voir : Le général Millet, le général Roidot, le général Foch, mais on déplore l'absence du député Fernand Rabier. Ce dernier, anticlérical notoire, s'autorisera à défiler seul !


  • Statue au Parc Pasteur : Commandée en 1907 à Léon Fagel pour le jardin du Carrousel au Louvre et finalement déposé en 1908 à Orléans puis au Parc Pasteur en 1926 à l'ouverture du parc.


  • Le Lycée Jeanne d'Arc : A cet endroit, se dressait autrefois l’église Saint-Georges construite en 451. Childebert, fils de Clovis en fera une basilique abritant les reliques de Saint-Avit. Elle sera ravagée par le grand incendie d’Orléans peu avant l’an 1000. L’église, entre le siège de 1428 et les guerres de religion, sera plusieurs fois détruite et reconstruite. C’est après la révolution que le bâtiment central prendra vraiment forme pour diverses destinations : Prison, salle des fêtes, caserne…C’est enfin en 1908 que le bâtiment deviendra lycée de jeunes filles, nommé lycée Jeanne d’Arc en 1909. En 1914 et 1939, le lycée sera mobilisé et deviendra hôpital de guerre.



  • L’abbé André Nouel : Il est né en 1901 à Boulogne-sur-Seine et mort en 1971. Sa famille s’installe à Orléans en 1908. Bac en poche en 1918, il entre au séminaire et devient vicaire à Montargis puis professeur au Collège Sainte-Croix à Orléans. Passionné d'archéologie, ses premières fouilles datent de 1930. En juin 1940, pendant sa captivité en Allemagne, les bombardements réduisirent en poussières toutes ses notes et archives à Orléans. A son retour, il mettra toute son énergie pour reconstituer ses collections et les compléter pour en faire don au muséum d’Orléans en 1968.


  • L'aérodrome des Groues : Le terrain des Groues, après la guerre de 1870, est mobilisé par l'armée en tant que champ de manœuvres de la cavalerie. En 1908, le siège de l'« aéro-club du Centre » s'y installe et construit un bâtiment pour accueillir des aéronefs. L'aérodrome des Groues est né. Le 10 septembre 1910, un premier pilote arrive à l'aérodrome par la voie des airs, il s'appelle Bielovicic, il est Péruvien et survole la Cathédrale avant de se poser. Les premiers meetings aériens attirent une foule nombreuse, curieuse et intriguée. Les chutes d'avions sont fréquentes, les vols souvent poussifs, mais de nombreux records seront battus par ces "As de l'aviation".


  • Revue militaire du 14 juillet 1908 : Un 14 juillet sans grande prétention avec pour seule attraction pour la population : La revue militaire de l'Ile Arrault. Il fait très beau et dès 9:00, le Général Millet, commandant du 5ème corps d'armée, passe les troupes en revue et assure la remise des décorations. Artilleurs, fantassins et sapeurs-pompiers défileront impeccablement. Une foule immense sera présente dans les tribunes et la levée de la Loire noire de monde. Les mitrailleuses, nouveau modèle, participent au défilé pour la première fois.


  • 1908 - Premières projections cinématographiques à  Orléans. 


  • 15 novembre 1908, Eclipse solaire.


  • Au sans pareil : C'est en 1908, au 12, rue de la République que le Sans Pareil ouvre ses portes. La seule maison dans son genre pour ses grands choix et pour ses prix connus pour être les meilleur marché de la région ! Les touristes sont ravis des prix incroyablement bas, et du choix aussi varié. On y trouve, bijouterie, orfèvrerie, maroquinerie, épingles à chapeaux, faïences, porcelaines et articles de Paris.

  • Grand magasin Bruerre : C’est courant en 1908 que Charles Bruerre s’installe à Orléans. Le 1er septembre de la même année, il s’associe avec Pierre Boussange pour poursuivre l’exploitation du fonds de commerce de vente de nouveautés, mode et confection, situé aux 4, place de la République et 23, rue Jeanne d’Arc, à l’enseigne Aux travailleurs, que ce dernier avait créé en 1880. La raison sociale en était Bruerre et Cie. Il en fit le plus grand magasin de vêtements d’Orléans. Plus large et diversifié que les petites boutiques spécialisées de draperies et de merceries, le commerce de nouveautés proposa à la fois des étoffes de tous genres et des articles de merceries, à un prix moins élevé. Bonneterie, ganterie, mercerie, lingerie, lainages, soieries, chemiserie, robes, manteaux et fourrures remplissaient les rayons. Le magasin disparaitra peu avant la dernière guerre pour laisser place au magasin Francis jusqu'aux années 1970.

Cette année là, en d'autres lieux :

Léon Delagrange bat tous les records de distance et de durée de vols à bord du biplan Voisin no 3 à Issy-les-Moulineaux, soit 24 727 m parcourus en 29 minutes et 54 secondes.

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