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Rue Jeanne d'Arc : La rue est percée de 1836 à 1846 (de la rue Royale à la cathédrale). Ce n'est qu'après la reconstruction, suite aux bombardements de 1940, que la rue Jeanne d'Arc rejoindra, sur son parcours Ouest, la Place de Gaulle. Durant la construction de la rue Jeanne d'Arc, six rues et trois places seront démolies.
Rue de la Gare : La première partie de la rue qui longe la voie ferrée sera créée en 1844/1846 (Avenue de Paris) la seconde partie qui bifurque (Rue de la gare) en 1876. Cette rue n'était qu'un modeste sentier traversant le Clos de l'Echelle et nommé Venelle des Sansonnières. Au niveau de la patte d'oie, se tenait les Magasins Généraux (1881). Immense entrepôt des négociants de la ville et relié à la gare de marchandise située en face.
Place Sainte-Croix : Le parvis de la Cathédrale était fortement réduit par la présence de l’imposant Hôtel Dieu qui sera démoli en 1846, libérant ainsi l’espace. Ainsi naitra la place Sainte-Croix qui sera ornée de deux fontaines identiques en fonte de part et d’autre de chaque coin de la rue Jeanne d’Arc.
Les Crues de Loire : Au 19ème siècle, il y aura trois grandes crues de Loire en 1846, 1856 et 1866. La crue d'Octobre 1846 sera la plus meurtrière. Les cotes atteignent alors 7 mètres. Le premier soir, bruyamment, l'eau s'engouffre quai des Augustins et de la Poterne. Le faubourg Saint-Marceau est rapidement impacté. Un Ruisseau se forme au niveau de l'ancienne Caserne Saint-Charles, un autre Place de la Bascule. Quelques heures plus tard, les levées entre Saint-Denis-en-Val et Sandillon cèdent sur 300 mètres. La Loire s'y précipite jusqu'à une hauteur de cinq mètres dans les terres. C'est la nuit et sonne le tocsin dans une panique générale. Des maisons disparaissent dans les flots. Des familles hébétées et des animaux affolés errent partout dans la ville. L'Orléanais Alexandre Caboche se distinguera par son courage. Durant la grande crue de 1846 à Orléans, son audace et sa témérité sauvèrent de nombreux habitants des flots de la Loire. Il sera fait Chevalier de la légion d'honneur et fera la couverture de "l'Illustration" le 30 janvier 1847.