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La Loire à Orléans

La Loire à Orléans.

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Les Crues de Loire

Evènements à Orléans

Les Crues de Loire à Orléans

Au 19ème siècle, il y aura trois grandes crues de Loire en 1846, 1856 et 1866. Durant ces crues, la Loire déborde de toutes parts entre Gien et Orléans. Les levées de Loire sont fracassées par les flots qui se transforment en torrents dévastateurs submergeant routes et maisons. De très nombreuses communes sont noyées sous plus d'un mètre d'eau. La Loire et le Loiret se réunissent pour former une véritable mer. On déplore de nombreux morts emportés par les flots charriant arbres, bétail, charrettes...

Les dégâts sont très importants : des centaines de maisons et de bâtiments s’écroulent dans l’ensemble du val d’Orléans en raison d’affaissements et d’infiltrations sous les maisons. Certains habitants périssent écrasés par l’effondrement de leur habitation. La puissance du torrent est dévastatrice, démultiplié par les matériaux qu’il charrie (arbres, véhicules, boue, graviers, bétail…). Les survivants sont bloqués sur leurs toits, en étage, sur des arbres et les secours s'organisent partout. Au final, des centaines de personnes perdent la vie, des milliers leur maison ou leurs terres agricoles. L'économie locale sera également gravement impactée.

La crue d'Octobre 1846 sera la plus meurtrière. Les cotes atteignent alors 7 mètres.


Le premier soir, bruyamment, l'eau s'engouffre quai des Augustins et de la Poterne. Le faubourg Saint-Marceau est rapidement impacté. Un Ruisseau se forme au niveau de l'ancienne Caserne Saint-Charles, un autre Place de la Bascule. Quelques heures plus tard, les levées entre Saint-Denis-en-Val et Sandillon cèdent sur 300 mètres. La Loire s'y précipite jusqu'à une hauteur de cinq mètres dans les terres. C'est la nuit et sonne le tocsin dans une panique générale. Des maisons disparaissent dans les flots. Des familles hébétées et des animaux affolés errent partout dans la ville. L'Orléanais Alexandre Caboche se distinguera par son courage. Durant la grande crue de 1846 à Orléans, son audace et sa témérité sauvèrent de nombreux habitants des flots de la Loire. Il sera fait Chevalier de la légion d'honneur et fera la couverture de "l'Illustration" le 30 janvier 1847.

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