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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1841

  • Statue Marie d'Orléans : Cette statue, copie d'un original réalisé par Marie d'Orléans (1813-1839) est offerte à la ville par le roi Louis-Philippe en 1841 qui souhaitait remercier des regrets si profonds que la ville avait exprimé après la mort de la princesse Marie d'Orléans (morte d'une tuberculose pulmonaire à l'âge de 26 ans). Placée au milieu des deux escaliers d’honneur de l’Hôtel Groslot , la statue de Bronze est posée sur un socle en pierre. Jeanne d’Arc en pied et armure, épée collée à la poitrine est représentée en méditation. Une grande palme couvre une grande partie du socle.


  • Alfred Cornu : Alfred Cornu, né à Orléans en 1841 et mort à Villeherviers en 1902, est un physicien. Après avoir effectué une scolarité au lycée d'Orléans, Alfred Cornu est admis en 1860 à l'École polytechnique d'où il en est sorti avec le premier rang. Il s'inscrit à l'École des Mines, où il obtient le diplôme d'ingénieur en 1866. Il est nommé répétiteur de cours à l'École polytechnique en 1871 puis professeur de physique.


  • Le Calvaire. La Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame- du-Calvaire est née à Poitiers en 1617. En 1638, dix religieuses de Paris viennent à Orléans et sont logées provisoirement impasse des Barbacanes, à l'ouest de la cathédrale.  En 1640, elles s'installent 1, rue Porte Madeleine. Leur église construite en 1683 (Notre-Dame-de-Compassion) disparait en 1841, lors de la construction du nouvel Hôtel Dieu. A la Révolution, les religieuses quittent le monastère en 1792 et, discrètement, se réfugient au 1, de la rue de la Fauconnerie. Les locaux sont alors utilisés comme magasin des subsistances militaires. En 1806, les Dames du Calvaire viennent habiter au fond de l'impasse Sainte-Colombe, au sud de la cathédrale. En 1834 elles bâtissent une chapelle sur l'emplacement approximatif de l'ancienne église Sainte-Colombe (disparue en 1962). Le Rectorat de l'Académie d'Orléans-Tours occupe aujourd'hui l'emplacement du monastère de Sainte-Colombe.


  • Fêtes de Jeanne d'Arc 1841. Voilà à nouveau 10 ans que les fêtes de Jeanne d’Arc sont interdites au nom du libéralisme : Aucune cérémonie religieuse n’était autorisée hors des édifices consacrés au culte. Le retour des festivités se fera en 1841. Le 8 mai, au levé du soleil, le beffroi sonne, et ce, toutes les 15 minutes jusqu’à l’entrée de la procession en la cathédrale Sainte-Croix par le grand portail vers 8 heures. Après le panégyrique (discours élogieux), le cortège prendra la route : Rue Jeanne d’Arc, rue Royale, pont, place des Tourelles. Une salve d’artillerie donnera le signal du chemin retour vers la place de la Bascule, le pont, le Martroi, la rue d’Escures, la place de l’Etape et la cathédrale. La garde Nationale et les troupes ouvrent et ferment le cortège. Après 10 ans d’interruption, la tradition du 8 mai reprends enfin ses droits.


Cette année là, en d'autres lieux :

Le cercueil de Napoléon est déposé dans la chapelle St-Jérome des Invalides (Paris). Selon la Loi sur le travail des enfants, l'âge minimum d'embauche est fixé à 8 ans et à 13 ans s'il s'agit d'un travail de nuit ; la durée du temps de travail est établie à 8h/j pour les enfants de 8 à 12 ans et à 12h pour ceux entre 12 et 16 ans.

© Orléans Pratique & Insolite
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