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Crue des 8 et 9 décembre 1825 : Débordement de la Loire le jeudi, à 6 :00 du matin, la rivière commença à croître si rapidement qu'en 15 heures, elle avait augmenté de 3 mètres ; elle augmenta encore de 50 centimètres en 9 heures et elle avait alors atteint une élévation de 6 mètres au-dessus de l'étiage du pont. Parvenue à cette hauteur, elle était devenue un immense torrent, qui déborda la jetée de Saint-Pryvé et remplit en même temps le bassin du Loiret, de sorte qu'en peu de temps, ces deux rivières se joignirent et tout le territoire situé entre elles ne forma plus qu'un grand lac. Les communes de Saint-Pryvé, de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, et une partie de celle d'Olivet, furent couvertes d'eau. Les moulins du Loiret en eurent même jusqu'au second étage. Enfin, le vendredi 9, à 8 :00 du matin, les eaux commencèrent heureusement à baisser.
Les pertes causées par ce désastreux événement furent incalculables. 52 bateaux chargés, stationnées à l'embouchure du canal d'Orléans, ont été entraînés et se sont brisés les uns contre les autres et plusieurs sont venus se jeter sur les piles du pont, où ils se sont fracassés avec un bruit horrible. Ces scènes de désolations ont dû se répéter dans tout le cours supérieur de la Loire car, pendant 36 heures, le fleuve a charrié une quantité prodigieuse de débris de toute espèce. Deux hommes seulement ont péri à Orléans, grâce au généreux dévouement de tous les habitants.
Le marché aux Fleurs d'Orléans : Créé en 1825, le marché aux fleurs se tenait initialement place de l'Etape à la demande des jardiniers et fleuristes. Puis en 1900, on construit sur le mail Pothier (Au pied de la cathédrale, actuelle rue Paul Belmondo) un abri en dur pour les marchands. Un espace de 260 m² en fonte et fer forgé comme le voulait la mode de l'époque. Le marché aux fleurs s'y tiendra tous les samedis. Les abris pouvaient accueillir les marchands et en bordure de la rue Dupanloup des vendeurs de fruits et légumes prenaient également place. Au milieu de la place s'élevait la grande statue de Joseph Pothier qui sera fondue en 1942 dans le cadre de l'effort de guerre. En 1944, la structure d'accueil des fleuristes sera sévèrement touchée par les bombardements et détruite en 1958. Le marché s'installera en 1969 place de la République. Mais peu après, il est transféré à la Charpenterie, puis dans le quartier de Saint-Euverte pour finalement revenir place de la République jusqu'à sa disparition en 2004.