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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1819

  • Edouard Fournier : Édouard Fournier, né à Orléans en 1819 et mort à Paris en 1880, est un homme de lettres, auteur dramatique, historien, bibliographe et bibliothécaire français. Issu d'une famille d'artistes serruriers, il fait ses études au collège d'Orléans pour se consacrer ensuite tout entier à des travaux littéraires. Après une première pièce de théâtre en 1841, et quelques feuilletons parus dans le journal Le Loiret en 1842, il publie de très nombreuses études historiques, littéraires, bibliographiques et théâtrales.


  • Louis Gustave Vapereau : Il est né en 1819 à Orléans et mort en 1906 à Morsang-sur-Orge. Fils d’un boulanger de la ville, chargé de famille, Vapereau dut son instruction première à l’un de ses oncles, l’abbé Nicolas Vapereau, curé de l’église Saint-Michel, qui, ayant remarqué son intelligence et son goût pour l’étude, s’était fait un devoir de lui donner les moyens d’acquérir un savoir que ses parents n’étaient pas en état de lui procurer. Il fera l'Ecole Normale. Il est surtout connu comme l’auteur du Dictionnaire universel des contemporains et du Dictionnaire universel des littératures.


  • Les anciens abattoirs : Les abattoirs étaient situés boulevard des Princes (Actuel boulevard Rocheplatte). Ils sont inaugurés le 2 juillet 1819 par le maire, Florizel Louis de Drouin, comte de Rocheplatte. Au centre, un grand pavillon pour l'abattage des bêtes. De part et d'autres on trouve des bergeries avant de s'enfiler vers écuries, étables et porcheries. En face de l'abattoir, s'étalaient des parcs à bestiaux destinés aux jours de marché (le vendredi). Les abattoirs, rapidement trop exigus, seront déplacés Faubourg Madeleine en 1913.


  • Escroquerie : 10 septembre 1819. Le sieur Garnerin accompagné de sa fille Elisa, physiciens, aéronautes de Paris, ayant cru pouvoir abuser des Orléanais comme ils l'avaient fait des Parisiens, avaient annoncé pour ce jour, et avec pompe, un spectacle extraordinaire, composé d'expériences de physique, de l'ascension d'un grand ballon captif avec deux personnes dans la nacelle, ascension d'un ballon libre, feu d'artifice, illuminations en verres de couleurs, concert d'harmonie… Ils étaient parvenus à réunir un grand nombre de spectateurs de la plus riche et de la plus brillante société de la ville, dans l'emplacement de l'ancien Grand-Cimetière, rue de l'Evèché. Mais ces charlatans, ne pouvant exécuter leurs promesses, et entendant les murmures expressifs des spectateurs mécontents, choisirent un moment favorable après deux ou trois pétards, pour s'éloigner furtivement avec la recette. Les spectateurs furieux se vengèrent de leur friponnerie sur les ballons, les verres de couleurs, les bancs, les tables, qui furent brisés sans miséricorde et avec de grands cris. La police interceptera les charlatans dans une carriole, roulant sur la route de Châteauneuf et les incarcère à l'hôtel des Ursulines, rue de la Bretonnerie. La semaine suivante, ils seront condamnés à 10 jours de prison.


  • Epicerie Georges Joseph : L'épicerie-Droguerie de Georges Joseph s'installe en 1819 au 211, rue de Bourgogne à Orléans. On y vend de l'épicerie et des peintures, des vernis et du verre à vitres.

Cette année là, en d'autres lieux :

L'aéronaute Sophie Blanchard meurt dans l'incendie de son ballon, alors qu'elle lance des feux d'artifice au-dessus des jardins de Tivoli à Paris.

© Orléans Pratique & Insolite
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