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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1815

  • La caserne Saint-Charles (Place Saint-Charles) : Construite sur un ancien couvent place Saint-Charles à proximité des quais de Loire. Dès 1790, la Maison Saint-Charles devient tour à tour, maison d'arrêt, caserne et prison militaire pour Autrichiens et Anglais pris les armes à la main. A partir de 1815, la caserne est occupée par les Régiments Suisses de la Garde Royale.


  • Emile Alluard : Émile Alluard naît à Orléans le 5 octobre 1815. Ayant commencé ses études un peu tard, il est bachelier à 20 ans, mais devient maître répétiteur au Collège Royal d'Orléans et entre à l’École normale un an plus tard. Professeur de mathématiques au Collège du Havre pendant quelques mois, il revient à l’École normale comme surveillant général et y demeure plusieurs années. En 1858 il passe l’agrégation et devient professeur suppléant de chimie à la Faculté des sciences. Il y soutient sa thèse et devient professeur titulaire de physique en 1866. Doyen de la Faculté des sciences en 1877.


  • Eugène Vignat : Il est né le 2 septembre 1815 à Orléans et meurt le 27 juillet 1895 à Paris. Eugène Vignat sera maire d'Orléans de 1856 à 1869. Il était le propriétaire du château de Lasalle à Boigny-sur-Bionne et également conseiller municipal à Boigny. Il sera aussi conseiller général de l'ancien canton d'Orléans-Ouest de 1856 à 1870. Il sera élu député en 1869. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1860 puis élevé au grade d'officier en 1867.


  • La Source au cœur de l'histoire : 18 juin 1815, à Waterloo, l’armée Napoléonienne est vaincue par les alliés (Britanniques, Allemands, Néerlandais et Prussiens). Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt et marque ainsi la fin de cette période des 100 jours.  Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le 22 juin. Peu après, dans la nuit du 3 au 4 juillet 1815, la capitulation de Paris avait été signée et les restes de la grande armée napoléonienne refluaient vers le sud de la Loire et arrivaient à Orléans le 8 juillet. M. de Morogues, propriétaire du château de la Source, accueille alors le Maréchal Davout, ministre de la Guerre de Napoléon, commandant en chef des armées, et tout son état-major, qu’il logea dans son château. 10 000 cavaliers cantonnèrent aux alentours. La Source fut pendant quelques semaines le bastion et la capitale de la France du Sud. Là, Davout reçoit la lettre de Fouché (ministre de Louis XVIII) l’invitant à reconnaître le gouvernement de Louis XVIII. Ensuite, après de violents débats et discussions, sera rédigée la lettre de soumission de l’armée de Napoléon au roi Louis XVIII. Le 1er août, sur le perron du château de la Source, le maréchal Davout lira cette lettre à ses hommes et officiers. L’armée Napoléonienne n’était plus.


  • Les Ursulines de Saint-Charles. Le 22 mai 1655, l'abbé Meunier, vicaire général et supérieur des Ursulines, fait l'achat au sud de la Loire de la propriété du "Bourniquet" (rue de la Brèche) où l'évêque, Mgr Delbène, installe provisoirement le 22 août 1656, une nouvelle communauté. La propriété voisine, "le Clos de Guigny" ayant été achetée en 1655, la première pierre du nouveau monastère y est posée en 1660. Les religieuses s'y installent dès la bénédiction des locaux le 13 juin 1666 et peu après la chapelle placée sous la protection de Saint-Charles est bénite à son tour le 1er août 1666. En 1689 tous les travaux sont terminés. Cependant, au 18ème siècle, la Communauté de Saint-Charles est devenue janséniste et résiste à l'évêque. En juin 1721, Mgr Fleuriau d'Armenonville lui refuse toute réception des sacrements. En 1722-1723, il supprime le Pensionnat, et en 1770, Mgr Jarente de la Bruyère décrète la suppression du monastère, approuvé par le roi. En 1770, l'Intendant d'Orléans achète le couvent et l'ancien monastère devient une maison de force, une prison, appelée Hôpital royal de Saint-Charles. En 1814-1815, on y installe une caserne. En 1977, les anciens locaux sont détruits et en 1980, des travaux sont faits pour la construction de la Caisse d'allocations familiales.

Cette année là, en d'autres lieux :

Retour de Napoléon, début des 100 jours. Défaite de Waterloo.

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