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1358 - Le Prince Noir (Edouard III) menace la ville. Une armée anglaise apparaît devant les murs de la ville. Mais les maisons des faubourgs trop près des remparts rendent la défense impossible. Il faut tout détruire, maisons et églises. La large zone déserte qui s'étend autour des remparts rend toute surprise impossible : l'armée d'Edouard III continue donc son chemin. La ville d'Orléans est sauvée.
L'église Saint-Euverte : Durant la guerre de 100 ans, l'église est démolie deux fois (1358 et 1428) sur ordre du bailli d'Orléans de crainte de voir le lieu transformé en place forte par nos ennemis, les Anglais. Reconstruite, l'église sera à nouveau mise à mal en 1562 pendant les guerres de religions.
L'église Saint-Paterne : Au cours de la guerre de cent ans, elle sera détruite 2 fois par les orléanais eux-mêmes (en 1358 et 1428), redoutant que les Anglais n'utilisent le bâtiment comme place forte.
Eglise Saint-Victor (2, rue des Pensées) : 1358 - L'église est détruite lors des invasions Anglaises.
L'Eglise Saint-Gervais (Saint-Phallier), au 29, de la rue Saint-Marc, existe depuis au moins l'an 840. Elle sera détruite en 1358 et 1428 lors des invasions Anglaises, puis reconstruite dès 1482 par Charlotte de Savoie, seconde femme de Louis XI. Elle prit alors le nom de Saint-Phallier. En 1562, les Huguenots dévastent l'église qui sera reconstruite puis supprimée et vendue à la Révolution.
L’église Saint-Martin-Cuisse-de-Vache (3, rue Edouard Fournier) : Elle sera construite vers 840. Rasée en 1358 par les Orléanais pour des raisons stratégiques, elle est ensuite reconstruite.
L'église de Saint-Mesmin, construite en 670. Elle était sise devant le portail de Saint-Aignan, le corps de Saint-Mesmin y reposa jusqu'en 834. Elle appartenait au chapitre de Sainte-Croix et sera démolie en 1358 lors des invasions Anglaises.
Les grands Carmes. Les grands Carmes vinrent à Orléans vers l'an 1265 et s'établirent sur l'emplacement occupé de nos jours par l’ancien l'Hôpital Général. Ce couvent fut détruit par les Anglais en 1358. Ils construisirent alors un nouveau couvent, rue des Carmes, détruit à son tour par les Orléanais en 1428, lors du Siège. Les Carmes édifièrent ensuite un monastère plus vaste. Leur église, fut démolie, ainsi que le couvent, en 1562, par les Huguenots. Dès 1570, avec l'aide de Charles IX, ils se remirent à l'œuvre et reconstruisirent un nouvel établissement. L'église sera achevée en 1604. Avec la Révolution, les Carmes quittèrent Orléans en 1790. Le couvent, mis en vente fut acheté par l'architecte Lebrun qui le démolit et construisit sur son emplacement un vaste immeuble en bordure de la rue des Carmes.
Saint-Lazare-du-Martroi-aux-Corps – Cimetière Sainte-Croix (Campo Santo). Cette chapelle existait dès 1178. Elle fut donnée à la confrérie des chapelains de Sainte-Croix. Détruite, en 1358, par les Orléanais à la venue des bandes de l'Anglais Robert Knolles (et probablement en 1428), les chapelains de Sainte-Croix, qui se groupaient, depuis lors, dans la cathédrale, s'installèrent en 1451 dans la chapelle de Saint-Vrain. Vers 1474, une nouvelle chapelle Saint-Lazare fut édifiée, qu'ils occuperont en 1478. Celle-ci fut démolie, en 1562, par les Huguenots et réédifiée peu après. En 1776, dès l'apparition de l'édit royal supprimant les cimetières situés à l'intérieur des villes, l'évêque d'Orléans, cette même année, décida la suppression de Saint-Lazare. Dès 1781, la chapelle disparut. Les chapelles de Notre-Dame et de Saint-Lazare étaient situées en bordure de la rue Dupanloup.
Notre-Dame et Saint-Vrain alias Sainte-Anne – Cimetière Sainte-Croix (Campo Santo). C'était la chapelle du cimetière. En 1266, l'évêque, Robert de Courtenay, en pose les fondements et la confrérie des Ecrivains se charge de l'édifice. En 1297- 1299, un acte de l'évêque Ferry de Lorraine signale que le nom de Saint-Vrain fut ajouté à celui de Notre-Dame, pour désigner la chapelle. Elle est détruite par les Orléanais lors des invasions Anglaises en 1358 et 1428. En 1474, époque où l'on commence la construction des arcades du cimetière, elle est reconstruite sur un autre emplacement (en bordure de la rue Dupanloup) A la fin du 15ème siècle, elle est cédée à la confrérie des menuisiers et prend le nom de Sainte-Anne. Ruinée en 1562 par les Huguenots, elle est réédifiée en 1569. En 1786, le cimetière est supprimé et la chapelle démolie en 1788. Sur son emplacement fut construit peu après le Bureau de bienfaisance, œuvre du docteur Antoine Petit, remplacé en 1969 par l'école des Beaux-Arts.
Les Jacobins. Les Jacobins (nom donné aux Dominicains dont la maison-mère était située rue Saint-Jacques à Paris) sont venus à Orléans en 1218 ou 1219. A ce moment, l'évêque Philippe de Jouy leur donna l'église Saint-Germain-des-Fossés située au nord des fortifications. On installa chez eux les Ecoles de Théologie et de Droit jusqu'en 1337. Durant les guerres anglaises, le couvent fut détruit par les Orléanais en 1358, rétabli en 1389 et démoli de nouveau en 1428. Reconstruit peu après, il fut ruiné, en 1562 et 1567, par les Huguenots. Jacques Alleaume, bourgeois d'Orléans le fit rebâtir en 1575. Dans l'église des Jacobins se trouvait la chapelle de Notre-Dame de Pitié, fondée en 1473, siège de la confrérie des Marchands fréquentant la rivière de Loire. Avec la Révolution, les Jacobins quittèrent Orléans en 1791. Devenu bien national, le couvent acheté par la ville d'Orléans fut transformé en caserne (Caserne Duportail). Les bâtiments, cédés par l'Etat à la ville d'Orléans en 1912, disparurent, ainsi que la chapelle, en 1927 pour faire place au quartier appelé alors Les Champs-Elysées.