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Les Gens.
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Juliette Dillon
Née en 1823 à Orléans.
Morte en 1854 à Paris
Juliette Dillon
Elle commence très jeune son apprentissage musical à Orléans, auprès de sa mère, professeur de musique, avant de prendre les leçons avec Marius Gueit, organiste de l'église Saint-Paterne d'Orléans. Elle fait preuve d'un talent précoce pour la composition et l'improvisation.
En 1837, Juliette s'installe avec sa mère à Saint-Germain-en-Laye, en banlieue parisienne. Peu après, elle devient organiste titulaire de la cathédrale de Meaux.
En 1849, à l'occasion de l'inauguration de la ligne ferroviaire Paris-Épernay, elle se produit à Meaux pour le président Louis Napoléon Bonaparte, prestation remarquée par les observateurs.
Dans les années 1850, Dillon joue régulièrement dans les salons parisiens. Elle fait ses débuts en 1852 à la salle de l'Association des artistes musiciens et à la salle Sainte-Cécile. Ses improvisations connaissent un grand succès et établissent sa réputation.
Durant ces années, Juliette Dillon devient également critique musicale, publiant des articles sous son nom ou utilisant divers pseudonymes, notamment « Richard Sincère ».
Elle écrit pour Le moniteur parisien et Le nouvelliste, avant de devenir la première femme à fonder et éditer un journal musical à Paris : elle crée en 1852 L'Avenir musical, dont elle rédige la plupart des articles, puis, en 1853, Le Progrès musical, avec comme ambition « enseigner l’art musical à la jeunesse, c’est justifier notre titre, car les progrès de toutes choses sont toujours en germe dans les jeunes générations ».
Elle meurt prématurément du choléra, le 8 août 1854 à Paris.