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Les églises d'Orléans.
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La Crypte de Saint-Aignan
Année :
11ème siècle
Classée aux monument historiques depuis 1840.
Situation :
3ème enceinte. Eglise Saint-Aignan.
Adresse :
Rue Neuve Saint-Aignan
La Crypte de Saint-Aignan. Orléans
Saint-Aignan, vénéré des Orléanais, meurt en 453. Ses reliques, provenant semble-t-il de l'église Saint-Laurent où il avait exercé, reviendront vers l'an 500 en cette église alors nommée Saint-Pierre aux Bœufs et fondée en 346. Vers 865, l'église est inondée puis saccagée, pillée et incendiée par les normands (Vikings). En l’an de grâce 1029, notre bon roi Robert Le Pieux dédie une église toute neuve à celui qu’il admire : Saint-Aignan.
Il fallait un lieu digne pour accueillir la châsse (Cercueil reliquaire) de Saint-Aignan auquel tous vouaient une grande dévotion. L’église fera 84 mètres de long sur 24 et s’élèvera à plus de 20 mètres. Sous ce nouveau sanctuaire, se bâtit la crypte, en forme d’église souterraine, pour abriter le corps du saint dans un martyrium de 8 mètres sur 2. Le martyrium est fermé par un mur percé de quatre ouvertures permettant de voir les reliques. La crypte semi-enterrée, était éclairée par des fenêtres et comporte un large déambulatoire avec cinq chapelles.
La guerre de 100 ans et les guerres de religion mettront à mal l’église et la crypte qui sera comblée lors de travaux au 16ème siècle. En 1953, la Société Française d’Archéologie entreprend une visite de la crypte et remettra à jour la crypte sous la conduite de Pierre Hamel (membre de la Société archéologique et historique de l'orléanais).
La plupart des églises se placent sous la protection d’un saint dont elles possèdent les reliques. Le clergé fait construire des cryptes, véritables églises enterrées sous la première, afin de protéger les reliques des invasions barbares. Les cryptes pouvaient également servir de refuge aux fidèles.
La crypte est inscrite au programme des visites de l'office de tourisme.