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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1917

  • Naufrage en Loire : Le 15 février 1917, vers 6:00 du matin, le bateau "Les Bains de Jeanne d'Arc" est éventré vraisemblablement par un glaçon et dans le trou d'un mètre dans sa coque, l'eau de la Loire s'engouffre. La pompe déployée pour écoper ne suffira pas et le bateau sera évacué avant de s'enfoncer dans l'eau.


  • Les Chinois à Orléans : De 1914 à 1918, les armées française et britannique sont engagées contre l'Allemagne. En 1916, un manque de main d'œuvre se fait sentir à l'arrière, dans les usines, pour gérer la maintenance du matériel ou pour réparer les voies de communication. À l'époque, la Chine n'est pas encore entrée en guerre. C'est un territoire politiquement instable, où la France et le Royaume-Uni possèdent des concessions commerciales. Ils décident donc d'y chercher des volontaires pour l'effort de guerre allié, afin de travailler et non pas combattre. L'administration française présente les Chinois selon les idées reçues de l'époque, dotés de souplesse, d'intelligence, de patience ou encore de minutie. Quelques mois après, la Chine rompt sa neutralité et déclare formellement la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie. En 1917, Orléans accueillera 560 travailleurs chinois. Mal vus par la population, ils étaient affectés aux abattoirs, à l'usine de cuir rue Notre-Dame-de-Recouvrance et dans les entrepôts de réparation des effets militaires rue des Murlins. Presque tous étaient logés à la caserne Coligny.


  • Police des Cinématographes, 1917. Le 13 juin 1917, considérant que les films représentant des drames policiers, des crimes ou des agressions étaient de nature à donner de mauvaises idées aux délinquants en mal d'imiter leur héros et que, de ce fait, l'ordre public pouvait être troublé, le maire Fernand Rabier prend une décision radicale en interdisant la projection de ce type de films.


  • Naissance de Philippe Ragueneau : Mobilisé en septembre en 1939, à la 51e DI à Orléans. Après une formation d'EOR à Saint-Cyr, il est promu aspirant dans l'Infanterie. En juin 1940, avant même l'appel du général de Gaulle, chef de section 23e RI, il refuse de déposer les armes et groupe autour de lui les officiers et sous-officiers de sa compagnie. Une semaine après l'armistice du 22 juin 1940, il diffuse dans la Haute-Garonne un manifeste intitulé La guerre continue dans lequel il définit les principes de la résistance clandestine, puis fonde le mouvement « La Guerre Secrète » qui se consacre au renseignement, à la propagande et au sabotage. Lire la suite

Cette année là, en d'autres lieux :

Débarquement à Saint-Nazaire des premières troupes américaines. Paroxysme des mutineries dans l’armée française ; 68 des 112 divisions sont touchées ; 629 soldats sont jugés et condamnés et 50 d’entre eux sont exécutés.

© Orléans Pratique & Insolite
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