Alfred-Désiré Lanson : Il est né en 1851 à Orléans et mort en 1898 à Paris. Il fera l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec comme professeurs Pierre Louis Rouillard, François Jouffroy et d’Aimé Millet. Il débute au Salon de 1870 à Paris avec un buste et un médaillon en plâtre. En 1875, il obtient une médaille de troisième classe pour sa statue en plâtre de Diane. Il habitait à Orléans au 36, rue Bellébat. Une rue d'Orléans porte son nom (Voir hotos). Une de ses statues, l'Age de fer, était autrefois présente dans les jardins de l'Hôtel Groslot à Orléans.

Le théâtre d'Orléans : En 1791, plusieurs édifices religieux sont vendus à des propriétaires privés. L'église saint-Michel (place de l'Etape) est vendu à Benoît Lebrun, architecte, qui transforme les lieux en salle de spectacle, et ce, à moindre frais. En 1818, le théâtre tombe en ruine et sera fermé pour travaux. Après ces premiers travaux, en 1840, le théâtre compte 789 places réparties entre loges, baignoires (loges de rez-de-chaussée), premières, secondes, troisièmes et le parterre (derrière les fauteuils d’orchestre). En 1851, la municipalité rachète le bâtiment qui restera un théâtre.

Les Chartreux. Un Hôtel Saint-Ladre, signalé dès 1112, existait à Orléans aux numéros 74 à 80 bis du Faubourg Bannier. Il accueillait les lépreux de la ville d'Orléans et dépendait du Chapitre de Sainte-Croix. Cette léproserie, ruinée lors des guerres anglaises et en 1562, était, au 17ème siècle totalement délabrée. Louis XIII permit aux Chartreux de Paris de s'y installer. Arrivés à Orléans en 1624, ils entreprirent la construction de leur couvent. La première pierre posée en 1635, on aménagea quelques cellules, le petit cloître et la chapelle Saint-Clair situés en bordure de la route de Paris. Vers 1650 on commença à édifier l'église et le grand cloître. Le tout ne fut achevé que vers 1785-1788. La Révolution survint et les Chartreux quittèrent Orléans en 1790. En 1791, la Chartreuse était vendue. En 1851, les Dames du Sacré-Cœur y ouvrirent un pensionnat mais, celles-ci quittèrent Orléans en 1903. En 1904, la Chartreuse fut démolie et les rues Pasteur et Ladureau tracées sur son emplacement.