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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1613

  • Le Couvent des Minimes : L'ordre des Minimes, c’est-à-dire « les tout petits », est un institut religieux fondé en 1436 par Saint-François de Paule (1416-1507), et approuvé en 1474 par les autorités ecclésiastiques. À l'exemple du fondateur, les prêtres et frères Minimes cherchent à vivre une vie de pénitence perpétuelle dans un grand dépouillement évangélique. Les Minimes venus en France sous Louis XI avait été appelés à Orléans par le maire Fougeu d'Escures et les échevins en 1613. Ils furent  installés dans le préau et la cour des anciens arbalétriers où ils créèrent un monastère et une église. La Révolution vint troubler le calme de ceux qu'on avait surnommés les Bonhommes. Ils furent remplacés par des troupes militaires. En 1794, on y installa un tribunal d'exception pour y juger les coupables de crimes contre l'état. En 1801, ce sera une filature de coton, puis une fabrique de couvertures. Puis le couvent et l'église changèrent plusieurs fois d'affectation : Réunions de Club, représentations théâtrales, maison d'éducation ... Au lendemain des bombardements de 1940, puis de 1944, le quartier est reconstruit. De ce vaste complexe religieux, situé entre les rues d'Illiers et des Minimes, il ne reste à présent qu'une partie de l'église et du cloître. Les arcades de ce dernier sont décorées d'un sobre jeu de pierres blanches, caractéristique du 17ème siècle.


  • Les Augustins : Les Révérends Pères Augustins furent reçus à Orléans vers l'an 1280. Ils s'installent au sud de la Loire, près du pont des Tourelles. Leur chapelle prend le nom de « Notre-Dame-des-Aides ». A diverses reprises, le couvent est détruit : par les inondations du fleuve, par les Orléanais, lors du siège de 1428. Reconstruit par la suite, il est démoli de nouveau en 1562, par les Huguenots puis par les Ligueurs. En 1613, Louis XIII fait reconstruire le monastère, un peu plus au sud (près de la place de la Bascule). A la Révolution, au départ des Augustins, la propriété est vendue en 1791. Une raffinerie puis une tuilerie-briqueterie s’y installent.


  • L'Aumône Saint-Pouair ou des garçons. L'Aumône Saint-Pouair (c'est-à-dire de Saint-Paterne) était située à l'intersection des rues Bannier et de la Bretonnerie. Elle fut fondée en 1298, par la Confrérie des maîtres écrivains d'Orléans, afin d'accueillir les pauvres et indigents. Détruite en 1428, lors de l'invasion anglaise, elle fut reconstruite en 1437. En 1555, elle prit le nom d'Aumône des Garçons, recevant les pauvres et les jeunes garçons natifs d'Orléans. Ces derniers y étaient logés, nourris et entretenus. On les initiait à différents métiers et on les plaçait chez des maîtres-artisans. En 1613, Fougeu d'Escures fit rebâtir la chapelle de l'Aumône qui avait été dévastée par les Huguenots. A la création de l'Hôpital Général, en 1675, l'Aumône Saint-Pouair fut supprimée et les locaux vendus à l'Hôtel-Dieu d'Orléans.

Cette année là, en d'autres lieux :

Des colons anglais de Virginie, sous la conduite de Samuel Argall, détruisent l'implantation française à Port-Royal en Acadie, ainsi que la mission jésuite de Saint-Sauveur sur l'Île des Monts Déserts.

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