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La Loire à Orléans

La Loire à Orléans.

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Les Ports d'Orléans

Evènements à Orléans

Les Ports d'Orléans

Le port d’Orléans a longtemps joué un rôle important comme entrepôt général à mi-chemin entre l'océan Atlantique et la vallée du Rhône, ainsi que comme centre d'approvisionnement de Paris. Son activité a décliné rapidement dès le milieu du 19ème siècle avec la concurrence de la route et surtout du chemin de fer. Le transport fluvial s'éteindra dans le courant du 20ème siècle.

  • Port de la Poterne.

Le pont médiéval s'appuyait sur la rive droite, contre la forteresse du Châtelet. Il était un obstacle à la navigation fluviale en sorte que la ville d'Orléans, durant les mille ans qu'elle resta enfermée dans sa première enceinte, reçut beaucoup plus aisément les bateaux venus de la Loire supérieure que ceux qui montaient de la basse Loire. Elle entretenait, dans l'antiquité, des relations beaucoup plus actives avec Lyon et les pays méditerranéens (commerce de vins de qualité, épices, huiles et fruits de Provence, draps d'or ou de soie) qu'avec le littoral atlantique. Au-dessus du Châtelet commence un port appelé port de la Poterne, et c'est celui de toute la ville où les marchandises abordent en plus grande quantité. À cette époque, le chargement et le déchargement des bateaux s'effectuent sur l'étroite bande de terre non aménagée située entre le fleuve et le mur d'enceinte ; l'accès à la ville n'est possible que par les quelques ouvertures pratiquées dans la muraille.


  • Port de Recouvrance

La navigation montante, (vers le port de Recouvrance) qui assurait principalement, à l'époque carolingienne, et vraisemblablement depuis l'antiquité romaine, le transport du sel du pays de Nantes, semble n'être venue que beaucoup plus tard, et seulement à partir des derniers siècles du Moyen Âge. La navigation se diversifie pour devenir une part importante de l'activité du port à partir de la fin du 13ème siècle, notamment avec les poissons salés ou séchés, la laine d'Espagne, le cuivre ou le plomb, puis, au 16ème siècle avec la pêche à Terre-Neuve.

Le transport fluvial atteindra son apogée dans la seconde moitié du 17ème siècle grâce au commerce avec les Antilles, en particulier celui du sucre, dont les Orléanais deviennent les raffineurs les plus renommés du royaume au cours du 18ème siècle. Les ardoises produites dans la région d'Angers constituent également, jusqu'à la Première Guerre mondiale, une part importante des cargaisons remontantes.

À son apogée, le port s'étend à la fois : 


  • Sur la rive nord, avec le port de la Poterne en amont du pont et le port de Recouvrance en aval.

La rive nord est réservée au chargement ou au déchargement rapide des bateaux. Elle offre plus de facilités que la rive sud, par sa proximité avec la ville et sa meilleure accessibilité en période de basses eaux, grâce à une digue submersible construite au milieu du fleuve, le duit. 

  • Sur la rive sud, aussi bien en amont qu'en aval du pont. La rive sud est surtout utilisée par les bateaux qui font un séjour prolongé, ou dont le chargement est de moindre valeur.

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