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Maurice Mac-Nab
Né en 1856 à Vierzon.
Mort en 1889 à Paris
Maurice Mac-Nab
Maurice Mac-Nab appartient à une famille d'origine écossaise. Son arrière-grand-père était garde du corps de Louis XV et échappe de peu à la guillotine sous la Terreur. Son grand-père, Alexandre, était sous-préfet de Sancerre. Son père, Édouard est un temps maire de Vierzon. Issue d'une famille aisée et cultivée, Maurice Mac-Nab continue ses études avec son jumeau au petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin, dirigé alors par Mgr Félix Dupanloup, évêque d'Orléans.
Il est plus tard employé des Postes et le reste jusqu'à la fin de sa vie, c'est son gagne-pain. Il est bègue et ce, ne l'empêchera pas d'interpréter ses chansons.
Il commence à chanter ses œuvres au café de l'Avenir dans le quartier latin de Paris et se produit ensuite au cabaret du Chat noir à Montmartre. Mais, c'est en 1887 avec la chanson Le Grand métingue du Métropolitain (musique de Camille Baron), qu'il connaît la célébrité. De santé fragile, Mac-Nab, est tuberculeux et meurt à l'hôpital Lariboisière le 25 décembre 1889. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.