Pour éviter le renouvellement des incidents qui marquèrent l’exécution d’Henri Languille, le préfet du Loiret et le procureur général avaient pris de sévères mesures et 300 fantassins, 200 artilleurs à pied et à cheval, 50 gendarmes et de nombreux agents étaient présents. En dehors de la presse et de quelques rares privilégiés, la foule fut reléguée très loin et ne put rien voir de l'exécution.

Le dernier mot est à peine prononcé (Au revoir pour toujours), que le couperet tombe avec un bruit sourd. Le panier renfermant les restes du supplicié est placé dans le fourgon qui, escorté de douze gendarmes à cheval, s'éloigne rapidement vers le cimetière.