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La passerelle Hermann Goring

les commerces d'Orléans

Année(s) : 

1940

Evènements à Orléans

La passerelle Hermann Goring, 1940

En 1940, le 16 juin, entre 10 :00 et 13 :00, les ponts d’Orléans sont la cible de l’aviation Allemande. Aucune bombe ne les touche. Vers 15 :00, Les mines du génie français coupent les ponts George-V et Maréchal Joffre faisant des victimes chez les civils qui les traversent. Trente minutes plus tôt, les troupes allemandes sont entrées par le faubourg Bourgogne, là où on ne les attendait pas. Vers 16 :00, Les troupes Allemandes traversent la Loire par le pont de Vierzon et commencent à occuper Orléans. Le Maire de la ville, Claude Levy avait quitté Orléans dès le matin pour rejoindre Lamotte-Beuvron.

En juillet 1940, le pont George-V avait été rétabli provisoirement par une passerelle en métal et les occupants, fiers de leur victoire, l'avaient déjà baptisé « Adolf Hitler Brücke ». Pour assurer un autre passage sur la Loire, ils avaient fait construire en amont du pont Joffre, entièrement détruit, une passerelle de bois (tout le bois du matériel de fête de la ville y fut employé), une immense pancarte la dénommait « Passerelle Hermann Goring ». Elle fut ouverte à la circulation le 23 juillet 1940.


Le 16 mai 1941, le pont Georges V sera, lors d’une cérémonie officielle en présence du Préfet M. Moreau et de Mgr Courcoux, rebaptisé pont des Tourelles. Commentaires des Actualités (Pétainistes) de l’époque : « Le pont des Tourelles reprend son ancienne nomination après avoir été rebaptisé pont Georges V par la municipalité juive d’Orléans (Claude Levy).


Un soir d’hiver 1941, la Loire se mit à charrier des glaçons et le pont de bois disparaîtra définitivement dans les flots.

Eclairage

Bien des discutions tournent autour de l’emplacement exact de la passerelle. Après études des photos et films de l’époque, je la situe d’une part, au nord vers le 26, Quai Barentin et d’autre part, au sud, Avenue du Champ de Mars (actuelle Avenue de Trévise). Enfin, pour être plus exact, il s’agit plus d’un pont que d’une passerelle. En effet, pouvait y circuler véhicules hippomobiles ou à moteur.

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