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Fourches patibulaires, 1138
Année(s) :
1138
Fourches patibulaires à Orléans en 1138
En 1138, les chanoines de Saint-Aignan, avaient fait pendre un larron aux fourches patibulaires sise rue Saint-Marc et non loin de la croix des Chaffauds. Herbert, seigneur Orléanais, en prit ombrage et fit abattre les fourches. Un conflit s'engagea entre les deux partis et Manassès, 1er évêque d'Orléans, fut choisi pour arbitrer ce différend.
Au final, le prélat condamna le seigneur à relever lui-même les fourches et à remplacer le voleur par un symbolique mannequin rempli de paille. Justice fut faite sur le champ.
Les fourches patibulaires étaient un gibet constitué de deux colonnes de pierres ou plus sur lesquelles reposait une traverse de bois horizontale. Placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public, elles signalaient le siège d'une haute justice et le nombre de colonnes de pierre indiquait le titre de son titulaire.
Les condamnés à mort étaient pendus à la traverse de bois et leurs corps étaient laissés sur le gibet pour être exposés à la vue des passants et dévorés par les corneilles.