Le théâtre d'Orléans : En 1791, plusieurs édifices religieux sont vendus à des propriétaires privés. L'église saint-Michel (place de l'Etape) est vendu à Benoît Lebrun, architecte, qui transforme les lieux en salle de spectacle, et ce, à moindre frais. En 1818, le théâtre tombe en ruine et sera fermé pour travaux. Après ces premiers travaux, en 1840, le théâtre compte 789 places réparties entre loges, baignoires (loges de rez-de-chaussée), premières, secondes, troisièmes et le parterre (derrière les fauteuils d’orchestre). En 1851, la municipalité rachète le bâtiment qui restera un théâtre. Le théâtre baissera définitivement le rideau en 1974 pour laisser place en 1981 aux locaux de la mairie. Seule la façade sera conservée.

Les Brigades du Tigre : Lorsque l’on évoque la série, (tournée en grande partie à Orléans entre 1974 et 1983) on pense aux entraînements de boxe française dans un gymnase parqueté et à l’entrée des automobiles dans la cour du commissariat. Ce gymnase est celui de la rue des Quatre-Fils-Aymon, alors que le commissariat est rue de la Bretonnerie.

L'Aérotrain de Jean Bertin : L’Aérotrain est un train se déplaçant à grande vitesse sur un coussin d'air sur une voie spéciale en forme de T inversé. C’est une invention française, due à l'ingénieur Jean Bertin. En France, ce projet a temporairement bénéficié de l’appui des pouvoirs publics. Plusieurs prototypes ont été construits, qui ont battu des records de vitesse. Le projet d'aérotrain a été abandonné en 1974, à la suite du premier choc pétrolier de 1973 et au profit du TGV de la SNCF. Une voie d'essais de 18 km avait été mise en place au nord d'Orléans, cette voie surélevée, construite en viaduc, est toujours visible depuis la RN20. Voir le Clip.

Le Café Choinet : Jean-François Choinet ouvrira un café place du Martroi vers 1800. A la fin du 19ème siècle, il sera le lieu de rendez-vous des poètes tels que Gaston Couté qui y créeront le Cabaret du Lézard d’Or. C'est en 1905 que Jules Jolivet reprend les rênes de l'établissement (bar, billards, concerts). Jules sera tué en 1915 en Argonne durant la grande guerre. Le Café Choinet survivra aux deux guerres pour s'éteindre en 1974 et laisser place à un hôtel (Sainte-Catherine) puis à un établissement bancaire (Banque Hervé) et devenir aujourd'hui une belle et grande librairie.