Place De Gaulle : Après les bombardements de 1940 par les Allemands et de 1944 par les alliés, le centre-ville d’Orléans est presque détruit. La reconstruction démarre en dents de scie dès l’armistice de 1940. C’est sous le mandat du maire Pierre Chevallier que les vrais travaux débutent en 1945. La rue Jeanne d’Arc est définitivement rallongée vers la Place de Gaulle qui n’existe pas encore. Il faut reloger la population au plus vite et de nouveaux bâtiments d’habitation s’élèveront entre le nouveau bâtiment de la Poste et plus tard celui de la Sécurité Sociale. La place De Gaulle occupe une surface totale de 8000 m².

En 1945, les Hospices Civils d'Orléans deviennent le CHRO (le Centre Hospitalier Régional d'Orléans).

La caserne Saint-Charles (Place Saint-Charles) : Construite sur un ancien couvent place Saint-Charles à proximité des quais de Loire. Dès 1790, la Maison Saint-Charles devient tour à tour, maison d'arrêt, caserne et prison militaire pour Autrichiens et Anglais pris les armes à la main. A partir de 1815, la caserne est occupée par les Régiments Suisses de la Garde Royale. Occupée par les gendarmes durant la deuxième guerre mondiale puis par une compagnie de CRS à partir de 1945 (la CRS 51).

Pierre Chevallier, maire d'Orléans. Durée du mandat : 1945 - 1951. Il est maire d'Orléans à partir de 1944 (maire provisoire) puis est confirmé par les électeurs en 1947. Il remplit ce mandat jusqu'à sa mort. Pierre Chevallier se consacre à la reconstruction de sa ville. Au Parlement, il devient un spécialiste de l'urbanisme. Il plaide aussi pour l'aménagement du Val-de-Loire et de son riche patrimoine.

André Dessaux : Il est né en 1887 à Orléans et décédé en juin 1945. Il sera maire d'Orléans en 1945. Il dirigeait la vinaigrerie Dessaux, l'entreprise familiale. Avec Pierre Segelle et Pierre Chevallier il organise la résistance dans le Loiret lors de la dernière grande guerre. Très actif, il supervise les premiers maquis du Loiret, les renseignements, les parachutages et cache à son domicile des résistants.