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Le théâtre d'Orléans

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Le théâtre d'Orléans

Au 17ème siècle à Orléans, les représentations théâtrales se tenaient aux jeux de paume, rue du Colombier, rue d'Escures ou à l'hôtel de la monnaie.
En 1791, plusieurs édifices religieux sont vendus à des propriétaires privés. L'église saint-Michel (place de l'Etape) est vendu à Benoît Lebrun, architecte, qui transforme les lieux en salle de spectacle, et ce, à moindre frais. En 1818, le théâtre tombe en ruine et sera fermé pour travaux. Après ces premiers travaux, en 1840, le théâtre compte 789 places réparties entre loges, baignoires (loges de rez-de-chaussée), premières, secondes, troisièmes et le parterre (derrière les fauteuils d’orchestre).

En 1851, la municipalité rachète le bâtiment qui restera un théâtre.

Il s'appellera le théâtre de l'Etape et sera entièrement restauré. A la grande époque, de nombreux fiacres attendaient la sortie du théâtre comme nos taxis d'aujourd'hui, mais au 19ème siècle la fréquentation du théâtre sera irrégulière. On y venait pour voir et être vu et seuls les grands classiques et les comédies modernes attiraient le public.

Il faudra attendre pour que le théâtre municipal connaisse un vrai succès. On y verra entre autres Albert Brasseur (Père de Pierre et grand-père de Claude), les tournées théâtrales de Charles Baret, Edwige Feuillère, des classiques de Molière, des humoristes et des chanteurs. De part et d'autre du théâtre, le Café du Loiret, rendez-vous incontournables des artistes et comédiens et le Café de la Grotte.