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Lieux insolites à Orléans

Lieux d'antan.

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Le cinéma l'Artistic

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Lieux d'Orléans

L’Artistic, boulevard Alexandre-Martin.

Au 69, boulevard Alexandre Martin à Orléans, en 1915 se tenait un entrepôt d'alimentation. Achille Motiron, architecte, sera chargé de transformer les lieux en salle de cinéma. Les travaux sont rapides et simples en cette période de guerre. La salle ouvre ses portes le 22 janvier 1916 sous le nom de Salle des Nouveautés.  La salle connait un grand succès, et on la renomme rapidement l'Artistic. On y projette des films muets et la salle se transforme au fil des années.  En 1933, après travaux, la salle peut accueillir 1525 personnes et les lieux se muent à volonté en salle de cinéma ou de spectacle. A l'inauguration du 19 septembre 1933, deux films sont au programme : Lidoire de Courteline (avec Fernandel) et Théodore et Cie (avec Raimu).

Les plus grands artistes Français s’y produiront : Brassens, Piaf, Aznavour, Brel, Montand, Johnny Halliday, Claude François, Gilbert Bécaud, Michel Sardou, Léo Ferré, Manitas de Plata, Annie Cordy, Michel Polnaref, Higelin, Claude Nougaro, Georges Moustaki, Dalida, Coluche, Guy Bedos… et la chorale du lycée Pothier avec Monsieur Tartarin.


Le cinéma sera reconstruit au début des années 80 en complexe de six salles Paramount-City pour définitivement fermer en 2003 et laisser place à un hôtel.

Eclairage

Hommage personnel

A l’Artistic, on avait le choix entre les premières, à se tordre le cou, le balcon pour faire des blagues à ceux d’en bas, les loges si on avait une petite copine, et les réservées pour le commun des spectateurs.

Dès que je voyais ce petit bonhomme de Jean Mineur qui lançait sa pioche dans sa cible, je savais que le spectacle commençait. Grandiose. À l’entracte, tout le monde sortait se dégourdir les jambes pendant qu’une vieille ouvreuse proposait Kim Cône, Kim Pousse, caramels mous, caramels durs, sucettes articulées et bonbons déjà sucés. À la sonnerie, chacun rejoignait sa place et les plus malins passaient des premières aux loges. La lumière s’éteignait, le film commençait et chacun rêvait à se prendre pour Bob Sinclar enlaçant Tatiana sous le regard menaçant du colonel Karpof. On pouvait même réserver ses places par téléphone.

Petite histoire des gens d'Orléans
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