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Les Gens.
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René Champoiseau
Né en 1879 à Orléans.
Mort en 1966 à Paris
René Champoiseau
Il commence sa carrière sportive à la fin du 19ème siècle comme coureur cycliste sur piste vers l'âge de 16 ans. Il devient alors un spécialiste parisien de tandem et surtout de quadruplette, engin sur lequel il occupe souvent la dernière selle.
En 1898, il devient pilote de tandem à pétrole, en aidant notamment ainsi Constant Huret dans sa préparation pour battre le record du monde des 100 milles.
Au début du 20ème siècle, il se tourne durant plusieurs années vers la compétition moto, sur Peugeot, sa sous-marque Griffon, puis Alcyon (entre 1903 et 1914). En 1903 et 1904, il gagne à chaque fois deux des six manches du Critérium du Quart-de-Litre (1903, devant Auguste Bucquet) puis du Tiers-de-Litre (1904), au Parc des Princes avec sa Griffon, puis en 1905 il termine troisième des Éliminatoires Françaises de la Coupe internationale du Motocyle-Club de France.
En 1906, il est premier des motocyclettes à la course de côte du Mont Ventoux, avec son Alcyon.
En 1907, il commence une carrière sportive automobile, et il termine déjà deuxième du premier Saint-Pétersbourg-Moscou, sur C.G.V. avec une victoire de catégorie pour le compte de Fernand Charron, derrière Arthur Duray. La même année, il dispute quelques mois plus tard la deuxième Coupe des Voiturettes à Rambouillet avec une voiture Sinpar de Léon Demester et Dominique Lamberjack, autres coureurs motocyclistes. Il dirige ensuite pour Dunlop la succursale de cette entreprise couvrant l'est de la France, depuis Nancy.
Il participe personnellement alors aux Grand Prix de l'A.C.F. en 1912, 1913 et 1914.
Il dispute également les deux Grand Prix de France des Voiturettes (ou Coupes de la Sarthe) organisés au Mans en 1912 et 1913, se classant deuxième derrière Paolo Zuccarelli de la première édition (troisième pilote en fait, Jules Goux ayant à l'occasion gagné en solitaire durant la même course le Grand Prix de la Sarthe sur Peugeot L76).
Lors du premier conflit mondial, il effectue des missions spéciales sur ordre du général Joseph Gallieni et de l'ex ambassadeur des États-Unis en France (1909-1912) Robert Bacon, puis il est versé au premier régiment d'aviation. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est affecté à l'état-major du secteur Est - 3e bureau des Forces françaises libres.
Il cofonde la société Société anonyme des automobiles Th. Schneider, à Besançon, le 16 juin 1910 avec le lyonnais Théodore Schneider, devenant ainsi constructeur automobile, en dirigeant le département commercial de la firme.
En 1919, il crée la "Société des Établissements H. Champoiseau", pour l'exploitation des feutres industriels et de produits chimiques, comptant une cinquantaine de salariés.