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Les gens d'Orléans

Les Gens.

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André Algarron

Né en 1909 à Orléans.

Mort en 1980 à Paris

Evènements à Orléans

André Algarron

Membre de l'Action française à 18 ans, il travaille pour différents journaux avant d'entrer au service politique du quotidien "Le Petit Parisien". Il collabore aussi à partir de 1938 à la radio "Le Poste Parisien". Sous l'Occupation, il dirige le service politique du "Petit Parisien", un journal ouvertement favorable au gouvernement de Vichy et aux nazis ; puis il devient en mars 1941 son rédacteur en chef adjoint. Il est également éditorialiste à "Radio-Paris" à partir de 1943. Il adhère au Parti populaire français (PPF) en 1942.

Il exprime des opinions antisémites ; séduit par le parti nazi, il célèbre dans ses écrits dès 1941 l'"Europe nouvelle" dont la culture préserve du bolchévisme.


Il s'enfuit en 1944 et se réfugie en Allemagne. Il y dirige en août de la même année une radio intitulée Radio-Patrie, siégeant à Bad Mergentheim.


Arrêté en mai 1945 après la capitulation allemande, il est emprisonné en Autriche dans un camp près d'Innsbruck et est renvoyé en France début 1946, avec un autre journaliste collaborationniste, Pierre-Antoine Cousteau. Il est jugé et condamné à mort le 27 novembre 1946 par la Cour de justice de la Seine. Il affirme lors de son procès avoir collaboré par « patriotisme ».


En 1947, le 1er président de la Quatrième République Vincent Auriol le gracie et sa peine est commuée en prison à vie. Il sera libéré à la suite des lois d'amnistie.

Eclairage

Il traduira en français les œuvres d'Arthur Conan Doyle, sous le pseudonyme de Bernard Tourville, et sous son vrai nom, il traduit la biographie de Doyle par John Dickson Carr.

© Orléans Pratique & Insolite
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