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Les Fêtes de Jeanne d'Arc.
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Fêtes de Jeanne d'Arc 1803
8 mai 1803
La Révolution est passée par là, et depuis 10 ans (1793 – 1802), les fêtes de Jeanne d’Arc sont bannies, aucune cérémonie religieuse n’était autorisée hors des édifices consacrés au culte. En 1803, après maintes tergiversations, Napoléon Bonaparte rétablit les fêtes de Jeanne d’Arc.
Le jour du 8 mai, le beffroi sonnera et les autorités militaires et religieuses assisteront aux cérémonies religieuses en la cathédrale Sainte-Croix. Le cortège passera place de l’Etape, place du Martroi, rue Royale (renommée rue de l’Egalité), sur le pont, puis finira à L’église Saint-Marceau avant de reprendre le chemin inverse. Sur le pont, on chantera des hymnes louant le courage de la Pucelle. Le soir, de nombreux spectacles seront donnés en l’honneur de Jeanne et de la vaillance du peuple Français face à l’ennemi. Pour la première fois, on érigera des mâts de cocagne dans la ville.
Les fêtes de Jeanne d'Arc existent depuis 1430. Autrefois Jeanne d'Arc était représentée dans le cortège par un étendard (jusqu'à 1830), puis par un puceau (jusqu'à 1912). Le souvenir de Jeanne d'Arc fut rappelé dans le cortège du 8 mai, du 15ème au 18ème siècle, par un étendard, puis en 1830 par un jeune homme jouant le rôle de son page (le « puceau »), puis ponctuellement par une jeune fille, en 1912, 1913, 1929 et 1945. Ce n’est que depuis 1947 que le souvenir de Jeanne d'Arc est régulièrement figuré par une jeune fille, présentée à la population au cours d'un cortège rappelant l'entrée en ville de Jeanne d'Arc le 29 avril 1429 dans la soirée. Les fêtes ne furent toutefois interrompues que 48 années, à l'occasion des guerres de Religion, des guerres révolutionnaires, de 1831 à 1840, de la première guerre mondiale et de l'assassinat de Paul Doumer, le 6 mai 1932, alors qu'il était invité à présider les fêtes deux jours plus tard.
Cette manifestation est inscrite depuis mars 2018 à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en tant que pratique rituelle et festive.