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La Journée des Harengs

les commerces d'Orléans

Année(s) : 

1429

Evènements à Orléans

1429, le désastre de la Bataille des Harengs

Le contexte

En 1420, la France est humiliée par le traité de Troye, accord tripartite entre le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, et Henri V d'Angleterre. Sous prétexte d’abréger la guerre, il vise en réalité à écarter le dauphin de la succession de son père Charles VI pour laisser la couronne à Henri V d’Angleterre. Le dauphin Charles, en évoquant l'incapacité mentale de son père, refuse les termes du traité.

La même année, un contingent de 6000 Ecossais débarque en France pour soutenir celui qui n’est encore que le Dauphin (Charles VII).

Mais tout ne se passe pas comme prévu : Henri V meurt en 1422, avant Charles VI, qui lui-même meurt deux mois plus tard. Tout ça pour ça ! Le jeune Henri VI, âgé de 9 mois, devient roi d’Angleterre et de France sous la régence du Duc de Bedford. Le Dauphin se déclare alors roi de France sous le nom de Charles VII, mais la France est envahie par les Anglais.


La journée des Harengs, également appelée bataille des harengs à Rouvray-Saint-Denis (40 km au nord d'Orléans) le 12 février 1429.


Dès le début du siège en 1428, Orléans abritait un fort contingent d’Ecossais appointé par le roi. Le 8 février 1429, un nouveau contingent de 1000 Ecossais arrive à Orléans sous les ordres John Stuart. Le lendemain, 9 février, les « services secrets Français » apprennent qu’un convoi de 300 chariots de victuailles (des harengs) en provenance de Paris, quitte Chartes pour rejoindre Orléans. Le transport, escorté de 1500 soldats Anglais, est commandé par Jean Fastolf. A Orléans, la population est affamée et l’on décide d’envoyer toutes les forces pour s’emparer de cette manne. Charles de Bourbon, qui commande les troupes de la région demande aux troupes Orléanaise de ne pas attaquer avant son arrivée. Le bâtard d’Orléans, Xaintrailles et La Hire, mais surtout Stuart (commandant les troupes écossaises) impatients d’en découdre, ne l’attendent pas et se ruent de manière anarchique dans le combat, Stuart en tête.


Derrière des fortifications improvisées à l'aide des chariots et barils remplis de poissons, les archers anglais attendent l’ennemi. Charles de Bourbon, arrivé en retard sur le champ de bataille, fait retraite. L’attaque impétueuse et désordonnée de la chevalerie coûtera cher à l’armée franco-écossaise. A l’issue de cette journée, au milieu des poissons jonchant le champ de bataille, l’armée franco-écossaise laissait sur le terrain les corps de plusieurs centaines de combattants dont les frères Stuart.


Cependant, la renommée des soldats Ecossais reste intacte et une centaine d’hommes d’armes et 400 archers écossais se chargeront de la protection du convoi de ravitaillement qui est conduit de Blois à Orléans le 27 avril avec Jeanne d'Arc. Ils participeront activement à la libération d'Orléans et l’évêque écossais John Carmichael accompagnera le dauphin Charles et Jeanne d’Arc à Reims, où doit se tenir la cérémonie du couronnement du roi le 17 juillet.

Eclairage

Des ancêtres du chanteur et compositeur William Sheller, résidant Loirétain, faisaient partie des troupes Ecossaises. Une plaque apposée dans la cathédrale Sainte-Croix en fait état.

© Orléans Pratique & Insolite
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