Rapidement, la police d’Orléans établie un lien avec Jacques Murville, 18 ans, petit fils de la victime. L’homme, alors militaire et déserteur, sera interpellé en Corse 5 jours plus tard.

Le procès s’ouvre à devant les assises du Loiret en janvier 1980. L’homme est décrit comme amoral, intelligent et dangereux. Son enfance malheureuse en Guadeloupe (ses parents l’avait prostitué à l’âge de 9 ans) lui permet d’obtenir quelques circonstances atténuantes. Il échappera à la peine de mort pour une peine de 20 ans. Il bénéficiera d’une liberté conditionnelle au bout de 13 ans.

A sa sortie de prison, Jacques Murville retourne vivre en Guadeloupe où réside sa mère, à Pointe-à-Pitre et alors âgée de 59 ans. Entre errance et vagabondage, il lui rend parfois visite. Mais le 24 mars 1993, son corps inanimé est retrouvé. La femme a été étranglée. Son fils est retrouvé et arrêté à Paris. Condamné à 30 ans de réclusion par la cour d’assises de Guadeloupe, mais le jugement est cassé. Rejugé en 1999 à Fort-de-France, il écopera de 20 ans et ressortira en 2007 pour bonne conduite !

Deux mois plus tard, le 10 juillet, il tente d’assassiner un moine de 85 ans à Pointe-à-Pitre en lui piétinant le visage. A nouveau jugé, il sera (enfin) condamné à perpétuité.