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Commerces d'autrefois.

Blason de la ville d'Orléans
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Tabac le Maryland

les commerces d'Orléans

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11, rue Bannier à Orléans

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Tabac le Maryland, Orléans

Commerces à Orléans

Sur cette carte de la fin des années 1930, Le Maryland, la boutique chic et odorante des fumeurs. Briquets Dupont, cigarettes Dunhill, caves à cigares, idées-cadeaux et en plus, on pouvait jouer à la loterie ou boire un verre. A deux pas, on trouvait une salle de gymnastique, le magasin d'habillement Réga, la parfumerie Violetta, la librairie Blanchard, Jacques le photographe, le mystérieux bar Le Chalet et même une station service. Le magasin fermera définitivement en 2005. 


Oui, la rue était alors desservie par le Tramway (Faubourg Bannier - Gambetta - Rue Bannier - Martroi - puis vers rue Jeanne d'Arc ou Rue Royale ou Rue d'Illiers ou Rue des Carmes).

J'estime la photo de la fin des années 30, car la loterie Nationale fut lancée en 1934 et le tramway d'Orléans sera supprimé en 1938. De plus, le Martroi n'est pas encore dévasté par les bombardements de la dernière guerre.

La rue Bannier : Autrefois rue de la Porte Bernière.

Les origines du nom sont incertaines et plusieurs théories existent.

  • Du nom d'une famille Bernier possédant les terrains.

  • De la déformation du nom "Porte Banale", porte libre de passage.

  • Lieux où l'on publiait les bans. L'homme en charge de cette fonction portait la bannière du seigneur ou de la ville.

Ceci étant, la rue Bannier a toujours été une rue de première importance dans la vie de la cité. Le secteur Orléanais des auberges et des hôtelleries, autrefois rue des hôtelleries, se déplaça vers la rue Bannier.

Les plus beaux hôtels et les plus belles maisons y virent passer de nombreuses personnalités (Louis-Lucien Bonaparte, l'empereur de Russie, l'empereur d'Autriche, Louis de Bavière, Gambetta, La reine Isabelle d'Espagne...).

De nombreux combats et escarmouches ponctuèrent la vie de la rue. En 1428 pendant le siège, durant les guerres de religions, la révolution ou la guerre de 1870. A l'extrémité Nord-est de la rue se dresse l'église Saint-Paterne (Evêque d'Avranches). Facilement reconnaissable avec sa grande tour qui sera détruite en 1913 (sous le mandat du maire Fernand Rabier) en raison de sa fragilité.

Galerie Commerciale
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