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Sociétés & harmonies.

La franc maçonnerie à Orléans

L'Harmonie Municipale

L'Harmonie Municipale d'Orléans

Franc maçonnerie Orléans

Ne pouvant se passer d'une formation musicale, c'est en 1912, soit un an après la dissolution de la Musique du bataillon des Sapeurs-Pompiers, que la municipalité créée l'Harmonie d'Orléans. Composée de 50 musiciens vêtus d'un costume noir et portant chapeau melon, la troupe est menée par un chef en redingote et haut de forme. 


Dès l'année de sa création, l'harmonie se produira aux fêtes de Jeanne d'Arc et donnera son premier concert sous le fameux kiosque à musique du boulevard Alexandre Martin.

1914, la guerre éclate et l'Harmonie municipale payera un lourd tribut avec 11 membres disparus pendant le conflit. La guerre finie, l'Harmonie complète son effectif et reprend son cheminement musical dans la cité entre concerts, inaugurations et défilés.


1939, une grande partie des musiciens sont mobilisés. Ce n'est qu'à la libération que l'Harmonie retrouvera sa place avec la création d'une école de musique (fondé par Robert Proust) qui existera jusqu'en 1968. La tenue vestimentaire passera du noir au bleu marine et le couvre chef, du chapeau à la casquette. 


En 1955, Michel Proust* succèdera à son père, et ce, jusqu'en 1999.


En 1996, l'Harmonie municipale prend le titre de Musique municipale avec un orchestre d'harmonie et une batterie-fanfare. Cette double "casquette" lui permettra d'interpréter tous styles de répertoires (militaires ou classiques).


* Michel Proust nous a quitté en 2015. Brillant musicien, il enseignera au conservatoire d'Orléans, jouera avec l'Orchestre symphonique d'Orléans et dirigera l'orchestre pour l'inauguration du Zénith d'Orléans. 

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