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Bâtiments remarquables.
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Bâtiments en Fer
1877-1880-1884-1887
Date de construction :
-
Inscription aux Monuments historiques :
L'architecture en fer à Orléans
Situation :
Orléans
L'Architecture en Fer à Orléans
Grâce à de nouvelles techniques de construction, au 19ème siècle, l'utilisation du fer et de la fonte autorisent la construction de nouveaux édifices de grandes dimensions et associant souvent verre et métal. Orléans n'échappera pas à cette "mode" qui ne durera qu'un temps (jugés peu pratiques, trop grands et très laids, tous ces édifices seront rasés au 20ème siècle).
1877, le kiosque à Musique
En 1877 sur le boulevard Alexandre Martin, on construit le Kiosque à musique. Le kiosque est surélevé et une belle structure en métal le coiffe. Les constructions métalliques, très à la mode à l'époque, fleurissent en ville (Halles Châtelet, gare d'Orléans, urinoirs publics...). Le kiosque sera la première de ses constructions. Ici, on s'amuse et on danse sur de la musique essentiellement militaire (131ème RI) et l'harmonie d'Orléans.
1880, la gare d'Orléans
Avec l’essor du transport ferroviaire (et par contrecoup le déclin du transport fluvial sur la Loire), la gare est une première fois agrandit en 1880. Elle est construite dans « l’air du temps » ; Structure en métal, verrières et pierres de taille.
Elle est détruite en 1902 et la nouvelle gare reconstruite sera fortement endommagée pendant la deuxième guerre mondiale. Puis, la vieille gare de métal sera détruite et remplacée en 1965 par une nouvelle gare plus moderne.
1884, la salle des fêtes
Initialement cloître, célèbre pour ses arcades, il sera longtemps le cimetière d'Orléans. Pour des raisons de manque de place et de salubrité, il est détruit et désaffecté en 1796. En 1824, on construit alors la Halle au blé (Halle Saint-Louis). On y vend du grain, des arbres, des légumes secs puis de l'osier et de la vigne.
Peu à peu le bâtiment se transforme en salle des fêtes et il est rehaussé d'une charpente métallique (très à la mode) en 1884. En 1913, Fernand Rabier, maire, y fêtera ses 25 ans de députation en compagnie de 1200 invités.
En 1970, le bâtiment est réaménagé pour recevoir artistes et manifestations culturelles. Sa destruction interviendra en 1978.
1887, les halles du Châtelet
En 1885, Charles Sanglier, maire d'Orléans, décide de regrouper les divers marchés présents dans le quartier Châtelet. Il prendra pour modèle les Halles Baltard de Paris symboles de modernité (les constructions en métal sont en plein essor). Les halles sont donc construites sur un plan bien précis :
- 2 grands pavillons ouverts au nord : Fruits, légumes, champignons, viandes et poissons.
- 2 pavillons fermés au sud.
1er pavillon : fruits, légumes, fleurs, beurre, œufs, fromage, volailles, gibier.
2ème pavillon : Bouchers Charcutiers, tripiers, poissonniers, coquetiers.
Mais les installations vieillissent et sont détruites en 1973 pour laisser place aux actuelles Halles Châtelet.