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Les bureaux de l'octroi
Bureaux de l'octroi, Orléans
Pendant des siècles, aux portes d'Orléans, les commerçants ont payé l'octroi sur les marchandises importées.
« On désigne sous le nom d’octroi les taxes indirectes établies au profit des communes sur les objets et denrées destinés à la consommation locale. On les a appelés ainsi parce que sous l’ancienne monarchie, ils ne pouvaient être établis sans que le roi en eut octroyé la permission.
Orléans comptera jusqu'à 14 bureaux de perception de l'octroi (Entrée du pont, Saint-Marceau, Faubourg Saint-Vincent – Croix Fleury...)
La porte Bannier se situait sur notre actuelle place Gambetta. En 1653, la porte Bannier est rasée et en 1794, une grille en fer sera installée en lieu et place de l'ancienne porte fortifiée. On voit sur la photo les grilles et les pavillons de l’octroi.
La porte était protégée par deux tours reliées par un passage couvert. En avant de cette porte (à l’est) existait un ensemble de petites fortifications élevées par Louis XII et un pont-levis. En 1811, les tours sont rasées pour construire deux pavillons destinés à l’octroi. En 1814, les arbres, hors des enceintes, qui masquaient la porte seront abattus pour laisser le champ libre aux canons disposés sur les remparts voisins. Sur la photo (dessin de 1850), on peut voir les pavillons de l’octroi. On aperçoit en contrebas la fumée d’une locomotive de la ligne Orléans-Vierzon inaugurée en 1847.
Sur les photos, on peut également voir l’octroi de la Croix Fleury (faubourg Saint-Vincent) et de l’avenue Dauphine (Saint-Marceau)
Un terme est mis à l'octroi le 2 juillet 1943 par Pierre Laval, chef du gouvernement du régime de Vichy. Le journal Le Petit parisien du 1er juillet 1943 annonce cette suppression qui fut déclarée officiellement en 1948