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Distillerie Barachet
30, rue des Carmes
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La distillerie Barachet à Orléans
Créée en 1878, la distillerie Barachet était installée au 30-32, rue des Carmes à Orléans. Monsieur Barachet fabrique, distille et commercialise une douzaine de produits dont le plus célèbre était l'apéritif Saint-Ay à base de quinquina. Une petite armée de représentants de commerce sillonnaient toute la région pour vendre ses produits dont la réputation atteignait les départements d'outre-mer et même l'Amérique !
Monsieur Barachet était aussi un bon vendeur : En 1911, la Joconde est volée au musée du Louvre. L'affaire a un retentissement international et le tableau devient connu de tous. M. Barachet se saisit de cette gloire pour faire imprimer des cartes postales à son enseigne avec un dessin, ou plutôt silhouette de la Joconde.
La rue des Carmes : Les grands Carmes vinrent à Orléans vers l'an 1265 et s'établirent sur l'emplacement occupé de nos jours par l’ancien l'Hôpital Général. Ce couvent fut détruit par les Anglais en 1358. Ils construisirent alors un nouveau couvent, rue des Carmes, détruit à son tour par les Orléanais en 1428, lors du Siège. Les Carmes édifièrent ensuite un monastère plus vaste. Leur église, fut démolie, ainsi que le couvent, en 1562, par les Huguenots. Dès 1570, avec l'aide de Charles IX, ils se remirent à l'œuvre et reconstruisirent un nouvel établissement. L'église sera achevée en 1604. Avec la Révolution, les Carmes quittèrent Orléans en 1790.
Le couvent, mis en vente fut acheté par l'architecte Lebrun qui le démolit et construisit sur son emplacement un immeuble en bordure de la rue des Carmes. Plusieurs maisons remarquables sont classées aux monuments historiques dans cette rue :
45, rue des Carmes : Cet immeuble est l'œuvre de l'architecte Benoît Lebrun, figure de l'époque révolutionnaire. Bâti en 1794, sur l'emplacement du couvent des Grands Carmes, il est l'unique rescapé d'un ensemble de sept entités aux façades identiques, constituant une sorte d'îlot.
59, rue des Carmes : La construction de cet édifice, à la silhouette massive, se situe au cours de la première moitié du 16ème siècle. L'immeuble s'est constitué à partir de deux maisons particulières, réunies vraisemblablement au cours du 18ème siècle, époque de construction de la cage d'escalier commune. Cet ensemble a conservé deux niveaux de caves superposées dont l'un comporte des éléments du 13ème siècle.