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La guerre à Orléans

Orléans en guerre.

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1940 - Bombardements d'Orléans

Commerces à Orléans

Les bombardements d'Orléans pas à pas

Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. En mai 1940, les troupes allemandes pénètrent sur le territoire français. Le 14 juin, les troupes allemandes entrent dans Paris. Dès le mois de mai 1940, des réfugiés des départements envahis rejoignent Orléans.

  • Jeudi 6 juin 1940

Des bombes tombent sur le quartier des Murlins.


  • Mercredi 12 juin

La gare est fermée aux civils, mais aucun ordre d'évacuation de la ville n'est donné.


  • Vendredi 14 juin

L'armée française se retire sur la rive droite de la Loire. Des réfugiés affluent toujours de plusieurs départements. C’est le moment où de nombreux Orléanais décident de partir. Le seul axe routier est la nationale 20 qui passe alors par le pont George V. L'engorgement est total.


  • Samedi 15 juin

2h55

Les premières bombes tombent sur le centre-ville, embrasant le Select-cinéma, la rue Bannier et une partie de l'Hôtel Saint-Aignan.

16h00

Les bombes tombent vers le pont George-V sans le toucher, la place Sainte-Croix ainsi que la rue Royale sont gravement touchées. Un incendie détruit l'îlot compris entre la rue Royale, la rue de Bourgogne, la rue des Albanais et la rue Charles-Sanglier. En soirée, ce sont la rue du Cheval-Rouge et les quais vers la rue des Turcies qui sont impactés.


  • Dimanche 16 juin

5h00

Le maire Claude Lewy quitte la ville pour rejoindre Lamotte-Beuvron. L'Armée française n'a alors pas donné d'ordre formel d'évacuation. 

10h30 - 13h30

Les ponts de Vierzon, George-V et Maréchal-Joffre sont la cible de bombes sans qu'aucune ne les touche.

15h00

Les mines du génie français coupent les ponts George-V et Maréchal-Joffre faisant des victimes chez les civils qui les traversent. Trente minutes plus tôt, les troupes allemandes sont entrées par le faubourg Bourgogne, là où on ne les attendait pas.

16h00

Les troupes Allemandes traversent la Loire par le pont de Vierzon et commencent à occuper Orléans. Le centre-ville est en flammes et le sera pour plusieurs jours. Lorsque, le dimanche 16 juin, la bataille s'éloigna vers le sud, il y avait dans l'hôpital 97 morts que l'on enterra provisoirement, après les avoir identifiés, dans le petit jardin de la Fondation Dubreuil.



  • 25 juin 1940

L'armistice est signé et met fin aux combats.

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