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Olivier Marc
Né en 1884 à Orléans.
Mort en 1968 à Quevillon (Seine-Maritime).
Olivier Marc
Olivier Marie Alphonse Marc grandit dans une famille de militaires. Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1905 (promotion « La Dernière du Vieux Bahut »), dont il sort sous-lieutenant au 4e régiment de hussards en 1907, puis l'École de cavalerie de Saumur cette même année.
En 1914, il se porte volontaire et rejoint alors l'École de pilotage de Chartres et obtient son brevet de pilote le 13 avril 1915.
Il est promu au grade de capitaine en octobre 1915 et appuie les unités d'infanterie au cours des attaques de la Somme. Il est décoré de la croix de guerre et la Légion d'honneur en 1918.
Retourné dans la Cavalerie en 1920, il est nommé commandant du 8e escadron du 22e régiment de spahis marocains.En 1928, il est nommé commandant, puis colonel en 1932.
Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le colonel Marc prend le commandement de la 3e brigade de spahis.
Le 15 mai 1940, alors qu'il fait encore nuit, le colonel Olivier Marc met en place sa brigade de spahis afin de barrer le passage aux troupes blindées allemandes à hauteur du petit village ardennais de La Horgne, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Sedan. Durant 10 heures de combats, avec ses Spahis, il réussit à retenir la progression des troupes blindés de la 1re Panzerdivision du colonel Walter Krüger. Gravement blessé, il est capturé par les Allemands et est envoyé comme prisonnier de guerre en la forteresse de Colditz (Saxe). Retrouvant la liberté à la fin de l'année 1941, après 18 mois de captivité, il est démobilisé et s'installe à Nice.
Louis Aragon lui rendra également hommage dans ses écrits sur la bataille de La Horgne.