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Les Gens.
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Maurice Asselin
Né en 1882 à Orléans.
Mort 1947 à Neuilly-sur-Seine.
Maurice Asselin
Maurice Asselin naît en 1882 à Orléans. Son père est cocher, sa mère tient le débit de tabac La Pipe d'or à l'angle de la rue Sainte-Catherine et de la rue Jeanne-d'Arc. Puis, ils reprendront un restaurant réputé, l'auberge de la rue Sainte-Catherine.
Après des études secondaires à l'école Sainte-Croix qui s'arrêtent en classe de seconde, il est placé en 1899 comme apprenti calicot dans la maison de tissus Aux Travailleurs, place de la République à Orléans, puis, en 1900, dans une maison de textiles du Sentier à Paris. « Employé distrait », il revient passer les années 1901-1903 à Orléans (son père meurt en 1902).
Sur son carnet de dessins, dont en fait il ne s'est jamais séparé depuis l'enfance, il saisit des vues d'Orléans, de Tigy, de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin — avant de s'en retourner à Paris où il est élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Cet enseignement académique qu'il n'aime pas est interrompu par une tuberculose gagnée sans doute dans la chambre mal chauffée qu'il occupe sous des toits du 15e arrondissement pour le conduire à une hospitalisation dans un sanatorium auvergnat.
Maurice Asselin découvre la Bretagne en 1905 et fait la connaissance du peintre Jacques Vaillant. Après ses premières participations aux salons parisiens, il part pour l'Italie de mai à octobre 1908. Il renoue avec l'Italie en 1910 où, depuis Gênes, il va jusqu'à Naples en s'attardant à Rome, pour finalement louer, durant tout l'été à Anticoli Corrado, un petit atelier où sont à situer ses premières œuvres sur le thème du nu.
La première rencontre, qui sera suivie d'une longue amitié, entre Maurice Asselin et Pierre Mac Orlan se produit en 1910 à Moëlan-sur-Mer en Bretagne.
En 1912 il fera son premier voyage à Londres, sa première exposition personnelle s'y tenant en février 1913.
En 1916, Maurice Asselin sera, avec d'autres artistes, missionné de documenter artistiquement la guerre. La présence de Maurice Asselin dans les collections du musée de la Guerre fait mémoire de son engagement dans Les missions d'artistes aux armées en 1917.
Il se marie en 1919 après la guerre.Il revient en Bretagne dans les années 1920 et y retrouve Pierre Mac-Orlan, Jacques Vaillant et Pierre-Eugène Clairin, ce groupe prenant ses habitudes à l'hôtel de la Poste que tient à Pont-Aven l'épouse du peintre Ernest Correlleau. C'est en 1925, année où en compagnie du peintre André Fraye il effectue un périple le long de la Méditerranée et quitte Montmartre pour s'installer au 45-47, rue du Bois-de-Boulogne à Neuilly-sur-Seine.
La décennie 1930 le voit de nouveau beaucoup en Bretagne.
Les exodes de la Seconde Guerre mondiale conduisent Maurice Asselin et sa famille à Chalonnes-sur-Loire où le docteur Plessis l'accueille jusqu'à l'armistice de juin 1940. Les souffrances tant psychologiques que physiques se ressentent dans sa peinture. En 1945, il se rend en Bretagne à l'hôtel de la Poste de Pont-Aven, pour la dernière fois. Admis à l'hôpital Saint-Antoine en 1947, il est opéré et meurt le 27 septembre.
Maurice Asselin est surtout connu pour ses natures mortes et ses nus. Un autre thème récurrent dans son travail est la maternité, qui a atteint de rares niveaux de délicatesse. Il se consacra également avec habileté à l'aquarelle et à la peinture de paysages de sa bien-aimée Bretagne.